Sortir du rôle d'observateur
Wikipedia
Une stratégie européenne commune en matière de dissuasion nucléaire. C’est peu de dire que le discours qu’Emmanuel Macron a prononcé vendredi 7 février dernier à l’École de Guerre, à Paris, était attendu par l'Armée française. Durant cette allocution, le président de la République a dévoilé sa vision de la stratégie de dissuasion nucléaire française, mais également européenne. Car pour le chef de l’État, il semble évident que l’Union européenne doive davantage s’impliquer face à la course aux armements nucléaires.
Le chef des Armées a ainsi plaidé pour que l’UE sorte de son rôle de spectateur face à la course aux armements nucléaires sur la scène internationale. Pour cette raison, Emmanuel Macron estime que l’Union européenne se dote d’une stratégie commune. Une stratégie établie à 27, ce qui n’est pas une mince affaire. Le président de la République a ajouté que dans ce cadre, les partenaires européens qui souhaiteraient s’associer aux exercices militaires français seraient les bienvenus.
Le chef des Armées a ainsi plaidé pour que l’UE sorte de son rôle de spectateur face à la course aux armements nucléaires sur la scène internationale. Pour cette raison, Emmanuel Macron estime que l’Union européenne se dote d’une stratégie commune. Une stratégie établie à 27, ce qui n’est pas une mince affaire. Le président de la République a ajouté que dans ce cadre, les partenaires européens qui souhaiteraient s’associer aux exercices militaires français seraient les bienvenus.
La France, moteur de ces échanges autour de la dissuasion nucléaire ?
Historiquement et militairement, au sein de l’Union européenne, il faut dire que la France fait figure de référence en matière de dissuasion nucléaire. Une position de référence que le chef de l’État souhaite maintenir, et adapter à la situation nucléaire mondiale. Des efforts de modernisation des forces nucléaires françaises doivent d’ailleurs être effectués entre 2019 et 2035, pour un montant de 37 milliards d’euros.
Pour le chef de l’État, les échanges, les partenariats évoqués durant son allocution entre la France et les autres États membres de l’Union européenne, mais également entre les membres de l’Union européenne entre eux, sur la question de la dissuasion nucléaire, pourraient permettre « un véritable développement d’une culture stratégique entre Européens ». Plus facile à dire qu’à faire, même s’il semble évident qu’il s’agisse là d’une lacune du Vieux Continent.
Pour le chef de l’État, les échanges, les partenariats évoqués durant son allocution entre la France et les autres États membres de l’Union européenne, mais également entre les membres de l’Union européenne entre eux, sur la question de la dissuasion nucléaire, pourraient permettre « un véritable développement d’une culture stratégique entre Européens ». Plus facile à dire qu’à faire, même s’il semble évident qu’il s’agisse là d’une lacune du Vieux Continent.