Une attaque en représailles contre les États-Unis
Les rebelles Houthis du Yémen ont annoncé avoir ciblé dimanche le porte-avions américain USS Harry Truman, actuellement déployé dans le nord de la mer Rouge. Cette opération militaire serait une réponse directe aux bombardements américains survenus samedi au Yémen, ayant entraîné la mort de plusieurs dirigeants houthis ainsi que de civils, selon les sources locales. L'objectif affiché des Houthis était de venger ces frappes qu'ils jugent disproportionnées.
Selon les rebelles, l'assaut aurait impliqué 18 missiles et un drone visant spécifiquement le groupe naval américain. Toutefois, selon les déclarations officielles américaines, aucun drone ou missile n'aurait réussi à atteindre la flotte américaine. Deux avions de chasse des États-Unis auraient intercepté 11 drones, tandis qu'un missile serait tombé en mer, loin de constituer une menace directe pour les navires américains.
Les Houthis, une menace sérieuse pour Washington
Suite à cette attaque revendiquée par les Houthis, les États-Unis ont immédiatement condamné les actions du groupe rebelle, accusant l'Iran de soutenir cette escalade. Le président américain a notamment averti les rebelles yéménites de conséquences sévères, intensifiant ainsi la pression diplomatique et militaire dans la région. Washington considère en effet que les Houthis constituent une menace sérieuse pour la sécurité maritime internationale, particulièrement dans cette zone stratégique pour le commerce mondial.
Face à cette recrudescence des hostilités, la communauté internationale a rapidement exprimé son inquiétude. L'Organisation des Nations Unies a appelé à un arrêt immédiat des échanges de frappes afin d'éviter une aggravation supplémentaire des tensions régionales déjà fortes. La crainte majeure reste un embrasement généralisé susceptible d'affecter l'équilibre précaire au Moyen-Orient.