Les entreprises préférées des étudiants sont françaises
Depuis quelques années, les entreprises françaises sont à l’honneur. Le baromètre de l’institut allemand Trendence ou encore celui de Universum répertoriant les grands groupes préférés des jeunes diplômés français indiquent que, pour les jeunes ingénieurs, 18 des 20 premières entreprises sont françaises contre 14 pour les futurs managers.
Pour les scientifiques, l’aéronautique fait rêver. Les firmes convoitées sont Airbus (1er), Safran (3ème), Thalès (4ème) ou encore Dassault Aviation (5ème). Tandis que chez les étudiants en business, le luxe attire toujours : LVMH, l’Oréal, Chanel occupent encore cette année, les premières places.
Ce classement n’est pas un hasard. Comme le souligne Diego de Brisoult, fondateur de Geojobs.fr, « ces entreprises sont le fleuron de l’économie française et, qui plus est, investissent à tour de bras dans la marque employeur. Elles tissent des liens étroits avec les grandes écoles et déploient des trésors d’ingéniosité pour attirer les futurs talents (1) ». Emilie Duquenne, Directrice Recrutement France chez L’Oréal Group le reconnait : « Plus que l’employeur idéal, nous cherchons avant tout à être l’entreprise que les candidats choisiront en priorité pour postuler. […] Notre véritable enjeu est de transformer cet intérêt en acte de candidature afin d’élargir notre vivier de candidats car nous recrutons plus de 200 jeunes diplômés en CDI chaque année (2). »
Pourquoi les entreprises françaises sont-elles autant prisées ?
Certains « coups » marketing favorisent parfois la bonne réputation d’un groupe et l’envie d’intégrer ses bureaux. Certaines enseignes en passent par exemple, par le changement de nom et la refonte de l'identité corporate. GDF Suez ayant choisi de s’appeler ENGIE, l’entreprise a gagné en visibilité. C’est « un nom simple et fort qui évoque l’énergie pour tous et dans toutes les cultures, un nom qui incarne l’ensemble de nos valeurs et activités et qui porte une vision optimiste et nouvelle de la transition énergétique. C’est ce que nous voulons véhiculer à travers ENGIE », décrit Karine Rachmann, Directeur de l’image externe ENGIE.
Pour autant, l’efficacité réputationnelle s’appuie sur une démarche structurelle et une réflexion de long terme. Aussi, la sélection des entreprises faite par les étudiants semble assez largement liée à l’investissement RSE de celles-ci. En effet, les étudiants saluent en particulier les dimensions sociales et éthiques des entreprises : deux composantes clés de la politique RSE.
Les réussites de La RSE des entreprises françaises
Le 29 mars 2017, l’étude EcoVadis mettait en lumière, les performances des entreprises françaises en matière de RSE. Plus largement, elle démontrait « que la responsabilité sociale des entreprises a progressé dans le monde depuis 2015 [et que] les performances des entreprises françaises progressent de 10 %. [Soit] une amélioration plus importante que la moyenne des pays de l’OCDE (7 %) et des BRICS (4 %) (3) ».
La recherche de la dimension éthique sociale
Liée à un corpus de valeurs et de principes fondamentaux, l’éthique des affaires s’articule principalement autour de trois thèmes : la corruption, les pratiques concurrentielles et la gestion responsable de l’information. En deux ans, « le pourcentage des entreprises ayant une démarche adaptée ou exemplaire est passé de 29% à 43% (5) ».
En ce qui concerne la dimension sociale, les entreprises françaises sont à la pointe. Toujours selon le sondage publié par EcoVadis, « avec un score de 50,7 sur 100, elles sont en 3ème position derrière la Grande-Bretagne et la Suède. Là encore, la progression est importante : en deux ans, le nombre d’entreprises dont la politique sociale satisfait les critères du cabinet d’évaluation sociale a augmenté de 15 points (6) ».
Ces évolutions positives des entreprises peuvent être mises en relation avec l’attraction qu’elles suscitent chez les jeunes. En effet, selon Gontran Lejeune, directeur associé du cabinet de recrutement Bienfait et Associés, les nouveaux modes de gouvernance provoquent un fort engouement auprès des jeunes diplômés. Les entreprises « impliquent davantage leurs collaborateurs dans le fonctionnement de l’entreprise, quand les sociétés anglo-saxonnes sont, elles, restées figées à l’heure du reporting et de la division nette du travail (7) ».
La quête de sens est également devenue, pour les étudiants, un critère essentiel dans la sélection d’entreprises. Aussi, selon Aurélie Roberter, directrice d’Universum France et Benelux, « depuis trois ans, on observe que les profils « idéalistes » sont de plus en plus nombreux. Pour eux, l’objectif principal est d’être utile à la société. Ils représentent désormais 32% des étudiants en business, 40% des futurs ingénieurs (8) ».
Il y a une recherche de stabilité face à une modernité trop souvent inconstante et parfois déraisonnable. Une quête de finalités et de significations plutôt que la soif de bénéfices, au sens large, à court terme. Une envie d’idéal face l’urgence étouffante d’objectifs conjoncturels. Comme le rappelle l’express.fr, en reprenant Saint Exupéry, il y a la nécessité « que le temps qui s'écoule ne nous paraisse pas nous user et nous perdre, mais nous accomplir. Il est bon que le temps soit une construction (9) ».
Depuis quelques années, les entreprises françaises sont à l’honneur. Le baromètre de l’institut allemand Trendence ou encore celui de Universum répertoriant les grands groupes préférés des jeunes diplômés français indiquent que, pour les jeunes ingénieurs, 18 des 20 premières entreprises sont françaises contre 14 pour les futurs managers.
Pour les scientifiques, l’aéronautique fait rêver. Les firmes convoitées sont Airbus (1er), Safran (3ème), Thalès (4ème) ou encore Dassault Aviation (5ème). Tandis que chez les étudiants en business, le luxe attire toujours : LVMH, l’Oréal, Chanel occupent encore cette année, les premières places.
Ce classement n’est pas un hasard. Comme le souligne Diego de Brisoult, fondateur de Geojobs.fr, « ces entreprises sont le fleuron de l’économie française et, qui plus est, investissent à tour de bras dans la marque employeur. Elles tissent des liens étroits avec les grandes écoles et déploient des trésors d’ingéniosité pour attirer les futurs talents (1) ». Emilie Duquenne, Directrice Recrutement France chez L’Oréal Group le reconnait : « Plus que l’employeur idéal, nous cherchons avant tout à être l’entreprise que les candidats choisiront en priorité pour postuler. […] Notre véritable enjeu est de transformer cet intérêt en acte de candidature afin d’élargir notre vivier de candidats car nous recrutons plus de 200 jeunes diplômés en CDI chaque année (2). »
Pourquoi les entreprises françaises sont-elles autant prisées ?
Certains « coups » marketing favorisent parfois la bonne réputation d’un groupe et l’envie d’intégrer ses bureaux. Certaines enseignes en passent par exemple, par le changement de nom et la refonte de l'identité corporate. GDF Suez ayant choisi de s’appeler ENGIE, l’entreprise a gagné en visibilité. C’est « un nom simple et fort qui évoque l’énergie pour tous et dans toutes les cultures, un nom qui incarne l’ensemble de nos valeurs et activités et qui porte une vision optimiste et nouvelle de la transition énergétique. C’est ce que nous voulons véhiculer à travers ENGIE », décrit Karine Rachmann, Directeur de l’image externe ENGIE.
Pour autant, l’efficacité réputationnelle s’appuie sur une démarche structurelle et une réflexion de long terme. Aussi, la sélection des entreprises faite par les étudiants semble assez largement liée à l’investissement RSE de celles-ci. En effet, les étudiants saluent en particulier les dimensions sociales et éthiques des entreprises : deux composantes clés de la politique RSE.
Les réussites de La RSE des entreprises françaises
Le 29 mars 2017, l’étude EcoVadis mettait en lumière, les performances des entreprises françaises en matière de RSE. Plus largement, elle démontrait « que la responsabilité sociale des entreprises a progressé dans le monde depuis 2015 [et que] les performances des entreprises françaises progressent de 10 %. [Soit] une amélioration plus importante que la moyenne des pays de l’OCDE (7 %) et des BRICS (4 %) (3) ».
La recherche de la dimension éthique sociale
Liée à un corpus de valeurs et de principes fondamentaux, l’éthique des affaires s’articule principalement autour de trois thèmes : la corruption, les pratiques concurrentielles et la gestion responsable de l’information. En deux ans, « le pourcentage des entreprises ayant une démarche adaptée ou exemplaire est passé de 29% à 43% (5) ».
En ce qui concerne la dimension sociale, les entreprises françaises sont à la pointe. Toujours selon le sondage publié par EcoVadis, « avec un score de 50,7 sur 100, elles sont en 3ème position derrière la Grande-Bretagne et la Suède. Là encore, la progression est importante : en deux ans, le nombre d’entreprises dont la politique sociale satisfait les critères du cabinet d’évaluation sociale a augmenté de 15 points (6) ».
Ces évolutions positives des entreprises peuvent être mises en relation avec l’attraction qu’elles suscitent chez les jeunes. En effet, selon Gontran Lejeune, directeur associé du cabinet de recrutement Bienfait et Associés, les nouveaux modes de gouvernance provoquent un fort engouement auprès des jeunes diplômés. Les entreprises « impliquent davantage leurs collaborateurs dans le fonctionnement de l’entreprise, quand les sociétés anglo-saxonnes sont, elles, restées figées à l’heure du reporting et de la division nette du travail (7) ».
La quête de sens est également devenue, pour les étudiants, un critère essentiel dans la sélection d’entreprises. Aussi, selon Aurélie Roberter, directrice d’Universum France et Benelux, « depuis trois ans, on observe que les profils « idéalistes » sont de plus en plus nombreux. Pour eux, l’objectif principal est d’être utile à la société. Ils représentent désormais 32% des étudiants en business, 40% des futurs ingénieurs (8) ».
Il y a une recherche de stabilité face à une modernité trop souvent inconstante et parfois déraisonnable. Une quête de finalités et de significations plutôt que la soif de bénéfices, au sens large, à court terme. Une envie d’idéal face l’urgence étouffante d’objectifs conjoncturels. Comme le rappelle l’express.fr, en reprenant Saint Exupéry, il y a la nécessité « que le temps qui s'écoule ne nous paraisse pas nous user et nous perdre, mais nous accomplir. Il est bon que le temps soit une construction (9) ».
- http://www.letudiant.fr/educpros/enquetes/palmares-trendence-2016-les-entreprises-preferees-des-etudiants-sont-francaises.html
- http://www.mondedesgrandesecoles.fr/classementuniversum16/
- http://www.la-croix.com/Economie/Social/Responsabilite-sociale-entreprises-francaises-progressent-vite-2017-03-31-1200836251
- http://www.la-croix.com/Economie/Social/Responsabilite-sociale-entreprises-francaises-progressent-vite-2017-03-31-1200836251
- http://www.la-croix.com/Economie/Social/Responsabilite-sociale-entreprises-francaises-progressent-vite-2017-03-31-1200836251
- http://www.la-croix.com/Economie/Social/Responsabilite-sociale-entreprises-francaises-progressent-vite-2017-03-31-1200836251
- http://www.letudiant.fr/educpros/enquetes/palmares-trendence-2016-les-entreprises-preferees-des-etudiants-sont-francaises.html
- https://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/0211941768946-les-employeurs-tricolores-attirent-de-plus-en-plus-les-etudiants-2077292.php
- http://lentreprise.lexpress.fr/rh-management/management/management-d-equipe-six-lecons-de-saint-exupery_1540878.html