Une cinquième année consécutive
Les chiffres du baromètre annuel du cabinet EY parlent d’eux-mêmes : certes, le nombre d’investissements étrangers dans l’Hexagone a légèrement diminué en 2023 (1 194 projets, -5 % par rapport à 2022). Mais ces projets d’implantation ou d’extension en France auront contribué à la création de 39 773 postes l’an passé, ce qui fait de l’Hexagone le pays le plus attractif d’Europe. Et ce pour la cinquième année consécutive.
Certes, ces résultats tombent à pic pour le président Macron, alors que le prochain sommet Choose France se déroulera le 13 mai prochain. Pour autant, ils sont aussi à prendre avec des pincettes. En effet, d’une part, on ne recense guère de nouveaux investisseurs. D’autre part, quand les projets dits « greenfield » représentent les trois quarts des implantations outre-Manche et 77 % en Allemagne, mais seulement 36 % en France.
Certes, ces résultats tombent à pic pour le président Macron, alors que le prochain sommet Choose France se déroulera le 13 mai prochain. Pour autant, ils sont aussi à prendre avec des pincettes. En effet, d’une part, on ne recense guère de nouveaux investisseurs. D’autre part, quand les projets dits « greenfield » représentent les trois quarts des implantations outre-Manche et 77 % en Allemagne, mais seulement 36 % en France.
Pas assez d'emplois créés par projet
Ainsi, la France est à l’heure actuelle la destination de 21 % des investissements étrangers en Europe. Pour autant, les entreprises étrangères doutent des ambitions françaises en matière de transition écologique et d’innovation. Les autorités pourront-elles à la fois soutenir la transition écologique, investir massivement dans des technologies innovantes. Et véritablement réduire les dépenses publiques.
Enfin, quand chacun des projets d’implantation ou d’extension en France entraîne la création de 35 emplois, en comparaison, il en génère 49 en Allemagne, 61 au Royaume-Uni, mais surtout et 299 en Espagne. Le coût du travail explique sans doute une telle différence.
Enfin, quand chacun des projets d’implantation ou d’extension en France entraîne la création de 35 emplois, en comparaison, il en génère 49 en Allemagne, 61 au Royaume-Uni, mais surtout et 299 en Espagne. Le coût du travail explique sans doute une telle différence.