Une période difficile pour France Télécom
Les temps sont durs pour France Télécom. Si le PDG du groupe n'a pas hésité à qualifier l'année passée comme « celle de tous les dangers », les résultats affichés par le groupe durant cet exercice ont en effet confirmé ses dires. Les ventes globales de l'opérateur pour l'exercice 2012 ont ainsi atteint 43,5 milliards d'euros seulement, soit un ralentissement de - 2,7 % par rapport aux chiffres de l'année précédente. Les facteurs qui permettent de justifier ce recul sont multiples. La recrudescence de la concurrence dans le secteur des télécommunications est certes une des raisons prédominantes qui engendrent ce repli. Mais il faut également constater que la situation macroéconomique de ces dernières années en Europe est encore assez défavorable pour les affaires des opérateurs de télécommunications. Par ailleurs, dans l'Hexagone, l'arrivée d'un nouvel opérateur dans la téléphonie mobile a modifié la donne, influençant directement les ventes du groupe. Dans la branche du mobile en particulier, le chiffre d'affaires de France Télécom a ainsi reculé de - 6,6 % sur l'année, alors que c'est pourtant un segment qui pèse près du quart de la rentabilité du groupe.
Situation au ralenti dans quelques-unes des filiales mondiales du groupe
L'année passée, les ventes de l'opérateur en téléphonie ont connu un net ralentissement, et pas seulement en France. En Égypte par exemple, ses activités ont eu du mal à repartir, alors que le groupe recense plus de 32 millions d'utilisateurs de mobiles à travers la marque Orange, soit un nombre de clients plus important encore par rapport à l'Hexagone. La même situation est remarquée dans quelques pays de l'Est de l'Europe, et en Pologne plus précisément, mais cette fois c'est la poussée fulgurante de la concurrence qui est à l'origine du recul des ventes. Les conséquences du fléchissement des activités à l'intérieur comme hors des frontières de l'Hexagone ont évidemment plombé les chiffres globaux du groupe en 2012. Ainsi, l'excédent brut d'exploitation de France Télécom a chuté à 13,8 milliards d'euros, soit un repli de 7,4 %, menaçant fortement sa rentabilité. Et c'est au niveau des cours boursiers que les répercussions ont été les plus remarquées, conjuguées par ailleurs à une baisse des dividendes opérée durant l'automne dernier. Par rapport à sa valeur de la période de fin d'année 2011, l'action a ainsi perdu près de 31 % de sa valeur fin 2012.
Le FSI déprécie sa participation dans France Télécom
Parmi les effets de ce parcours chaotique des ventes de France Télécom, les conséquences sur le portefeuille des actionnaires du groupe ont été des plus importantes. Au premier rang de ceux-ci, le Fonds Stratégique d'Investissement. Depuis juillet 2009 en effet, le FSI dispose de 13,6 % du capital de France Télécom. De ce fait, le Fonds a enregistré l'année passée une perte nette de 2,054 milliards d'euros, une chute en grande partie liée à la forte dépréciation de la valeur de l’action de France Télécom, s'établissant à 7,20 euros. Le FSI a décidé de déprécier sa participation dans la société de télécommunications pour un montant de 2,4 milliards d'euros. Pour l'un des responsables du Fonds Stratégique d’Investissement, ce contexte était attendu depuis quelque temps. Cette dépréciation est tout simplement une façon d'accompagner la stratégie de France Télécom dans les moments difficiles. Pour ce qui est de 2013, l'entreprise s'attend encore à une année délicate, en raison du cycle très déflationniste des prix de la téléphonie mobile. Cette opération réalisée par le FSI permettra néanmoins au groupe de maintenir ses ambitions quant à l'avenir, celle de rester compétitif dans l'Hexagone, malgré la concurrence de plus en plus rude dans le secteur des télécommunications aujourd'hui.
Les temps sont durs pour France Télécom. Si le PDG du groupe n'a pas hésité à qualifier l'année passée comme « celle de tous les dangers », les résultats affichés par le groupe durant cet exercice ont en effet confirmé ses dires. Les ventes globales de l'opérateur pour l'exercice 2012 ont ainsi atteint 43,5 milliards d'euros seulement, soit un ralentissement de - 2,7 % par rapport aux chiffres de l'année précédente. Les facteurs qui permettent de justifier ce recul sont multiples. La recrudescence de la concurrence dans le secteur des télécommunications est certes une des raisons prédominantes qui engendrent ce repli. Mais il faut également constater que la situation macroéconomique de ces dernières années en Europe est encore assez défavorable pour les affaires des opérateurs de télécommunications. Par ailleurs, dans l'Hexagone, l'arrivée d'un nouvel opérateur dans la téléphonie mobile a modifié la donne, influençant directement les ventes du groupe. Dans la branche du mobile en particulier, le chiffre d'affaires de France Télécom a ainsi reculé de - 6,6 % sur l'année, alors que c'est pourtant un segment qui pèse près du quart de la rentabilité du groupe.
Situation au ralenti dans quelques-unes des filiales mondiales du groupe
L'année passée, les ventes de l'opérateur en téléphonie ont connu un net ralentissement, et pas seulement en France. En Égypte par exemple, ses activités ont eu du mal à repartir, alors que le groupe recense plus de 32 millions d'utilisateurs de mobiles à travers la marque Orange, soit un nombre de clients plus important encore par rapport à l'Hexagone. La même situation est remarquée dans quelques pays de l'Est de l'Europe, et en Pologne plus précisément, mais cette fois c'est la poussée fulgurante de la concurrence qui est à l'origine du recul des ventes. Les conséquences du fléchissement des activités à l'intérieur comme hors des frontières de l'Hexagone ont évidemment plombé les chiffres globaux du groupe en 2012. Ainsi, l'excédent brut d'exploitation de France Télécom a chuté à 13,8 milliards d'euros, soit un repli de 7,4 %, menaçant fortement sa rentabilité. Et c'est au niveau des cours boursiers que les répercussions ont été les plus remarquées, conjuguées par ailleurs à une baisse des dividendes opérée durant l'automne dernier. Par rapport à sa valeur de la période de fin d'année 2011, l'action a ainsi perdu près de 31 % de sa valeur fin 2012.
Le FSI déprécie sa participation dans France Télécom
Parmi les effets de ce parcours chaotique des ventes de France Télécom, les conséquences sur le portefeuille des actionnaires du groupe ont été des plus importantes. Au premier rang de ceux-ci, le Fonds Stratégique d'Investissement. Depuis juillet 2009 en effet, le FSI dispose de 13,6 % du capital de France Télécom. De ce fait, le Fonds a enregistré l'année passée une perte nette de 2,054 milliards d'euros, une chute en grande partie liée à la forte dépréciation de la valeur de l’action de France Télécom, s'établissant à 7,20 euros. Le FSI a décidé de déprécier sa participation dans la société de télécommunications pour un montant de 2,4 milliards d'euros. Pour l'un des responsables du Fonds Stratégique d’Investissement, ce contexte était attendu depuis quelque temps. Cette dépréciation est tout simplement une façon d'accompagner la stratégie de France Télécom dans les moments difficiles. Pour ce qui est de 2013, l'entreprise s'attend encore à une année délicate, en raison du cycle très déflationniste des prix de la téléphonie mobile. Cette opération réalisée par le FSI permettra néanmoins au groupe de maintenir ses ambitions quant à l'avenir, celle de rester compétitif dans l'Hexagone, malgré la concurrence de plus en plus rude dans le secteur des télécommunications aujourd'hui.