Pour une fois, même s’il en a ramené une salvatrice pluie de pétrodollars, ça n’est pas la virée de Donald J. Trump dans le Golfe Persique qui aura le plus marqué les esprits. En fait, les deux stars géopolitiques de la semaine passée sont : 1- le ministre séoudien de la Défense (& désormais successeur du roi Salmān) Mohamed MBS Ibn-Salmān Āl-Séʻūd ; 2- le président français, Emmanuel Macron....
Le 6 avril, l’état a donné son accord de principe à une reprise des chantiers navals STX de Saint Nazaire par le groupe italien Ficantieri. Des changements de main, au rachat italien, en passant par une éventuelle nationalisation, retour sur les différentes négociations pour préserver le chantier français.
Longtemps le Rafale a été perçu comme maudit. Malgré ses atouts technologiques incontestés, il n’arrivait pas à séduire nos partenaires étrangers. Mais les récentes promesses d’achats faites par l’Egypte, le Qatar et l’Inde ont redonné espoir à l’avionneur Dassault et à la diplomatie française. Dernière opportunité en date : la Malaisie, où les discussions commencées en 2015 se sont récemment intensifiées. Retour sur une négociation encore serrée malgré les succès récents à l'export.
En matière de raffinement et d’élégance, la France occupe sans conteste la place de leader mondial. Qui sont donc ces ambassadeurs de la French Touch ? Comment s’y prennent-ils pour exporter l’art de vivre à la Française ?
Les chiffres sont connus : l’année 2016 fût un véritable succès pour l’armement français. Le bilan s’élèverait à plus de 20 milliards d’euros de prises de commandes. Parmi celles-ci, deux contrats représentent plus des trois quarts du montant : 36 avions de combats Rafale pour l’Inde, et 12 sous-marins Shortfin Barracuda à destination de l’Australie, chacun estimé à 8 milliards d’euros. Ce dernier, surnommé le « contrat du siècle », illustre la spécificité des décisions stratégiques prises en matière d’armement. Retour sur une négociation aux enjeux multiples.
Si l’hexagone jouit toujours d’une aura à l’étranger, c’est certes grâce à la renommée du raffinement à la française, mais aussi à ses champions nationaux doués d’une réelle expertise. Un point sur ces entreprises qui portent haut les couleurs du « made in France » à l’étranger.
Du Yémen au Pakistan, sur le continent africain, à nouveau en Irak, les Etats-Unis sont aujourd’hui impliqués directement dans au moins 8 guerres (et indirectement dans beaucoup plus). Cet article de Maya Kandel du blog Froggy Bottom (https://froggybottomblog.com/) se penche sur le bilan d’Obama, non comme diplomate, mais cette fois comme commandant-en-chef des armées américaines – Obama en chef de guerre.
La levée des sanctions contre l’Iran fait apparaître le pays comme un nouvel eldorado. Avec plus de 1,5 millions de km2, et fort de 80 millions d’habitants, il représente un important marché qui s’ouvre à nouveau sur l’Occident. Les entreprises françaises sont particulièrement intéressées par ces nouveaux débouchés, mais elles ne sont pas seules en lice.
La plus grande réussite de la Russie au lendemain de la Seconde guerre mondiale, reposait sur le développement des relations avec son voisin chinois. Alors que l’influence de la Russie décline sur tous les fronts, les liens entre les deux pays deviennent de plus en plus forts, créant des conditions favorables pour un rapprochement dans de nombreux domaines, en particulier sur les questions d'approvisionnement gazier. Mais tout ne se passe pas comme prévu pour le Kremlin.
DCNS a remporté, mardi 26 avril, un contrat de 50 milliards de dollars australiens, soit 34 milliards d’euros, portant sur la livraison de 12 sous-marins à l’Australie. Qualifiée par la presse française de contrat du siècle, cette commande va créer des milliers d’emplois dans les deux pays.