Mais d’un conflit qui oppose le commandement de l’armée représentée par 22 officiers supérieurs et le peuple algérien. Et le rapport de force commence à s’installer entre les deux parties antagonistes.
Après les menaces considérant les manifestants comme des égarés et manipulés par des « mains étrangères », le chef de la junte militaire, devant l’ampleur du soulèvement, a opéré un coup d’État en douceur, le 4 avril, contre l’ex-président Bouteflika et son clan pour satisfaire les revendications politiques de la population algérienne qui ne voulait ni d’un cinquième mandat ni de la prolongation du quatrième.