BlackBerry, une marque en perte de vitesse
Au début, seule RIM, l’entreprise mère de BlackBerry peut rivaliser avec Apple dans l’univers des Smartphones. Cette course n’est toutefois qu’éphémère puisque la saga de la firme canadienne n’a finalement duré que quelques années. Aujourd’hui, le sproduits d'Apple et de Samsung semblent indétrônables face aux BlackBerry qui peinent à s’imposer, rattrapés voire dépassés par Sony ou même le chinois ZTE.
Ce déclin débute en 2011 lorsque les valeurs boursières de RIM affichent une tendance à la baisse. La situation est devenue alarmante puisque son action a perdu le tiers de sa valeur en trois ans. Comme un malheur n’arrive jamais seul, le géant canadien commence aussi à perdre progressivement le marché américain, un domaine où il a régné en maître pendant plusieurs années. Tous les voyants sont dans le rouge pour RIM, et un autre incident majeur vient encore ternir son image en 2012. Pendant trois jours, son service mail a subi une panne généralisée. Cette situation a mis le fabricant de BlackBerry dans des difficultés telles qu’il a du mal à s'en relever.
L’OS 10, le remède miracle ?
Afin de conquérir à nouveau le marché, BlackBerry tente une solution miracle, le lancement de l’OS 10. Considéré comme innovant et performant par RIM, ce système est destiné à équiper les tablettes et les Smartphones de la marque. Ouverture oblige, le nouvel OS a aussi pour vocation d’intégrer les appareils d’autres constructeurs à l’instar de ces confrères comme Android ou Windows Phone.
Mais le miracle du BB10 n’a pas eu lieu. Contrairement à la prévision, le public a boudé l’arrivée des Smartphones munis de l’OS 10. Le résultat escompté est loin d’être atteint en termes de vente pour les différentes gammes de Smartphones de BlackBerry. Aucune ruée n’a été enregistrée auprès des boutiques lors du lancement des fameux Z10, Q10 et Q5 de la marque. Ce piètre résultat oblige BlackBerry à réduire sa production et à trouver une autre stratégie afin de pouvoir renouer avec sa popularité d’antan.
Les options de la dernière chance
Le temps est à la réflexion chez BlackBerry suite à l’échec successif de ses politiques visant à remonter la pente. Un comité spécial a été créé au sein de l’entreprise afin d’étudier toutes les alternatives possibles. Toutes les options de redressement allant du partenariat à la vente en passant par l’alliance avec d’autres groupes ont été envisagées. Au programme, la firme aurait projeté une filialisation afin de pérenniser BBM (Blackberry Messenger), la messagerie électronique ayant porté haut l’image de la marque.
D’autres partenariats stratégiques ont également été envisagés. Mais cette option diminuera à coup sûr ses activités, le réduisant à un simple acteur de niche. Impossible toutefois d’imaginer qu’avec cette petite structure, BlackBerry puisse un jour retrouver sa puissance d’antan et pouvoir à nouveau faire face aux grands noms de la téléphonie mobile comme Samsung et Apple.
Une cession ou un dernier rebond vers les solutions de sécurité ?
Si l’issue des stratégies de collaboration demeure encore incertaine, celle de la cession semble de plus en plus probable pour BlackBerry. Malgré l’intérêt palpable affiché par les éventuels preneurs, la firme ne pourra probablement pas être vendue en bloc. La division se fera par catégorie d’activités en fonction de leur valeur. Les plus intéressantes regrouperont sûrement le système d’exploitation propre à la marque, ses milliers de brevets ainsi que son nouvel OS baptisé BB10.
D’autres opportunités comme le lancement d’une filiale autonome pour BBM ou le service de messagerie de RIM sont aussi à l’étude. Ce projet semble déjà voué à l’échec, à moins que les futurs acquéreurs de ce segment osent tenter ce pari risqué. Difficile, en effet, de trouver une arme secrète pour concurrencer les poids lourds de la messagerie actuelle comme Skype.
Dernières hypothèses sur la table : une bascule vers le secteur de niche des communications sécurisées, secteur dans lequel la firme a construit sa notoriété avant de la reléguer au second plan. Le récent scandale des écoutes de la NSA pourrait être le coup de pouce dont la firme a besoin. La chancelière allemande Angela Merkel avait d'ailleurs à cette occasion fait basculé son BlackBerry sous SecuSmart, une offre logiciel de protection des données de communication. Or BlackBerry vient justement de racheter SecuSmart, preuve que cette hypothèse est de plus en plus sérieusement envisagée, comme un retour aux fondamentaux et à l'ADN de la marque en quelque sorte.
Au début, seule RIM, l’entreprise mère de BlackBerry peut rivaliser avec Apple dans l’univers des Smartphones. Cette course n’est toutefois qu’éphémère puisque la saga de la firme canadienne n’a finalement duré que quelques années. Aujourd’hui, le sproduits d'Apple et de Samsung semblent indétrônables face aux BlackBerry qui peinent à s’imposer, rattrapés voire dépassés par Sony ou même le chinois ZTE.
Ce déclin débute en 2011 lorsque les valeurs boursières de RIM affichent une tendance à la baisse. La situation est devenue alarmante puisque son action a perdu le tiers de sa valeur en trois ans. Comme un malheur n’arrive jamais seul, le géant canadien commence aussi à perdre progressivement le marché américain, un domaine où il a régné en maître pendant plusieurs années. Tous les voyants sont dans le rouge pour RIM, et un autre incident majeur vient encore ternir son image en 2012. Pendant trois jours, son service mail a subi une panne généralisée. Cette situation a mis le fabricant de BlackBerry dans des difficultés telles qu’il a du mal à s'en relever.
L’OS 10, le remède miracle ?
Afin de conquérir à nouveau le marché, BlackBerry tente une solution miracle, le lancement de l’OS 10. Considéré comme innovant et performant par RIM, ce système est destiné à équiper les tablettes et les Smartphones de la marque. Ouverture oblige, le nouvel OS a aussi pour vocation d’intégrer les appareils d’autres constructeurs à l’instar de ces confrères comme Android ou Windows Phone.
Mais le miracle du BB10 n’a pas eu lieu. Contrairement à la prévision, le public a boudé l’arrivée des Smartphones munis de l’OS 10. Le résultat escompté est loin d’être atteint en termes de vente pour les différentes gammes de Smartphones de BlackBerry. Aucune ruée n’a été enregistrée auprès des boutiques lors du lancement des fameux Z10, Q10 et Q5 de la marque. Ce piètre résultat oblige BlackBerry à réduire sa production et à trouver une autre stratégie afin de pouvoir renouer avec sa popularité d’antan.
Les options de la dernière chance
Le temps est à la réflexion chez BlackBerry suite à l’échec successif de ses politiques visant à remonter la pente. Un comité spécial a été créé au sein de l’entreprise afin d’étudier toutes les alternatives possibles. Toutes les options de redressement allant du partenariat à la vente en passant par l’alliance avec d’autres groupes ont été envisagées. Au programme, la firme aurait projeté une filialisation afin de pérenniser BBM (Blackberry Messenger), la messagerie électronique ayant porté haut l’image de la marque.
D’autres partenariats stratégiques ont également été envisagés. Mais cette option diminuera à coup sûr ses activités, le réduisant à un simple acteur de niche. Impossible toutefois d’imaginer qu’avec cette petite structure, BlackBerry puisse un jour retrouver sa puissance d’antan et pouvoir à nouveau faire face aux grands noms de la téléphonie mobile comme Samsung et Apple.
Une cession ou un dernier rebond vers les solutions de sécurité ?
Si l’issue des stratégies de collaboration demeure encore incertaine, celle de la cession semble de plus en plus probable pour BlackBerry. Malgré l’intérêt palpable affiché par les éventuels preneurs, la firme ne pourra probablement pas être vendue en bloc. La division se fera par catégorie d’activités en fonction de leur valeur. Les plus intéressantes regrouperont sûrement le système d’exploitation propre à la marque, ses milliers de brevets ainsi que son nouvel OS baptisé BB10.
D’autres opportunités comme le lancement d’une filiale autonome pour BBM ou le service de messagerie de RIM sont aussi à l’étude. Ce projet semble déjà voué à l’échec, à moins que les futurs acquéreurs de ce segment osent tenter ce pari risqué. Difficile, en effet, de trouver une arme secrète pour concurrencer les poids lourds de la messagerie actuelle comme Skype.
Dernières hypothèses sur la table : une bascule vers le secteur de niche des communications sécurisées, secteur dans lequel la firme a construit sa notoriété avant de la reléguer au second plan. Le récent scandale des écoutes de la NSA pourrait être le coup de pouce dont la firme a besoin. La chancelière allemande Angela Merkel avait d'ailleurs à cette occasion fait basculé son BlackBerry sous SecuSmart, une offre logiciel de protection des données de communication. Or BlackBerry vient justement de racheter SecuSmart, preuve que cette hypothèse est de plus en plus sérieusement envisagée, comme un retour aux fondamentaux et à l'ADN de la marque en quelque sorte.