Un nouvel appareil d'écoute électro-magnétique
Il s’agit de l’un des enjeux majeurs des champs de bataille modernes : le renseignement. Se renseigner sur son ennemi passe notamment par l’écoute de ce dernier. Aujourd’hui, l’armée française se cherche un nouveau système d’écoute. Un marché qui vient d’être confié par la Direction générale de l’armement (DGA) à Thales et Airbus.
D’un montant de 160 millions d’euros, ce marché vise à fournir aux armées françaises un nouveau système d’écoute électro-magnétique tactique (ROEM). Cet appareil est composé de différents capteurs. Il envoie les données récupérées à des algorithmes pour leur analyse. Ce nouveau matériel devrait être utilisé par le 54ème régiment de Transmissions de l’Armée de Terre, mais également par les principaux bâtiments de la Marine nationale, et par les avions Atlantique 2.
D’un montant de 160 millions d’euros, ce marché vise à fournir aux armées françaises un nouveau système d’écoute électro-magnétique tactique (ROEM). Cet appareil est composé de différents capteurs. Il envoie les données récupérées à des algorithmes pour leur analyse. Ce nouveau matériel devrait être utilisé par le 54ème régiment de Transmissions de l’Armée de Terre, mais également par les principaux bâtiments de la Marine nationale, et par les avions Atlantique 2.
Premières livraisons prévues en 2023
Airbus et Thales devraient effectuer les premières livraisons du nouveau système à partir de 2023. Comme souvent dans les contrats passés avec la DGA, la durée de ce dernier est de dix ans. Au cours de cette période, on compte plusieurs « tranches opérationnelles », des points d’étapes destinés à augmenter le nombre d’unités équipées de ce nouveau système.
Ces tranches opérationnelles valent plusieurs centaines de millions d’euros. Il s’agit de la partie immergée de l’iceberg qu’est le contrat. Une bonne nouvelle pour Thales et Airbus qui démontrent une fois encore leurs capacités industrielles et technologiques au service des enjeux de l’armée française, lancée dans une phase de modernisation et de renouvellement de ses équipements.
Ces tranches opérationnelles valent plusieurs centaines de millions d’euros. Il s’agit de la partie immergée de l’iceberg qu’est le contrat. Une bonne nouvelle pour Thales et Airbus qui démontrent une fois encore leurs capacités industrielles et technologiques au service des enjeux de l’armée française, lancée dans une phase de modernisation et de renouvellement de ses équipements.