L'Armée critique le projet de réforme des retraites
Saisi par Florence Parly, la ministre des Armées, le Conseil supérieur de la fonction militaire a rendu un avis défavorable au projet de réforme des retraites, qui occupe actuellement gouvernement et partenaires sociaux. Cité par le quotidien Le Parisien, le document final renvoyé au ministère des Armées par ce conseil critique plusieurs aspects du projet de réforme, notamment les décotes et la fin du calcul des pensions, basé sur les six derniers mois de solde.
Pas de risque pour autant de voir les militaires manifester dans les rues aux côtés des syndicats, ils n’en ont pas le droit. Cela ajoute néanmoins un mécontentement de taille dans la liste des opposants à cette réforme des retraites. Concernant les décotes, le Conseil supérieur de la fonction militaire craint des abattements de l’ordre de 20 à 60% en fonction des catégories de soldats.
Pas de risque pour autant de voir les militaires manifester dans les rues aux côtés des syndicats, ils n’en ont pas le droit. Cela ajoute néanmoins un mécontentement de taille dans la liste des opposants à cette réforme des retraites. Concernant les décotes, le Conseil supérieur de la fonction militaire craint des abattements de l’ordre de 20 à 60% en fonction des catégories de soldats.
Les soldats affectés par le changement de calcul des pensions
Ce conseil pointe également du doigt le changement du calcul des pensions. Avec le projet de réforme, les pensions des soldats pourraient être calculées sur l’ensemble de leur carrière, et non pas sur les six derniers mois de solde. Ce qui est évidemment au désavantage des soldats, qui gagnent généralement mieux leur vie en fin de carrière, comme c’est le cas pour les engagés volontaires, les jeunes sous-officiers, et les officiers mariniers par exemple.
Le 21 décembre dernier, alors en déplacement en Côte d’Ivoire, Emmanuel Macron avait tenté de rassurer l’institution militaire quant à ce projet de réforme, indiquant que les soldats pourraient toujours partir plus tôt à la retraite que les civils. Des propos qui n’ont visiblement pas rassuré le Conseil supérieur de la fonction militaire, qui craint avec cette réforme un vieillissement des effectifs, forcés à partir plus tard en retraite.
Le 21 décembre dernier, alors en déplacement en Côte d’Ivoire, Emmanuel Macron avait tenté de rassurer l’institution militaire quant à ce projet de réforme, indiquant que les soldats pourraient toujours partir plus tôt à la retraite que les civils. Des propos qui n’ont visiblement pas rassuré le Conseil supérieur de la fonction militaire, qui craint avec cette réforme un vieillissement des effectifs, forcés à partir plus tard en retraite.