Un bloc opératoire à bord
Lors de sa visite à Beyrouth au lendemain de la dramatique explosion qui a frappé la ville, Emmanuel Macron avait promis le soutien de la France afin d’aider les Libanais. Le PHA (porte-hélicoptères amphibie) Tonnerre, qui avait appareillé dimanche 9 août de Toulon, est accueilli à Beyrouth par Florence Parly dans la nuit de jeudi 13 août à vendredi 14 août. La ministre des Armées rencontrera également le président Michel Aoun. Le Tonnerre transporte à son bord, en sus de l’équipage, plusieurs centaines d’hommes du groupement génie de la Légion Étrangère, ainsi qu'un détachement de plongeurs démineurs de la Marine Nationale. Ces derniers seront chargés d’explorer le port afin de repérer toute épave pouvant entraver l’accès. À bord de ce PHA est également apportée de l’aide alimentaire, dont du blé, ainsi que des matériaux de construction. Le Calao, un roulier, devrait pour sa part amener samedi 15 août des engins lourds afin d'entamer le déblaiement du port. Un travail de longue haleine, vu les dégâts engendrés par l’explosion.
Modulaires et polyvalents, les PHA peuvent notamment, grâce à leur capacité amphibie, déployer engins de débarquement rapides et chalands de transport de matériel, projeter des troupes et véhicules de la mer vers la terre, et mener des opérations de secours aux populations. Ils disposent par ailleurs d’un véritable hôpital embarqué permettant de faire face à une crise sanitaire de grande envergure (blocs opératoires, salle de traitement des grands brûlés…). À son bord, le PHA dispose ainsi d’une soixantaine de lits et de deux blocs opératoires.
Modulaires et polyvalents, les PHA peuvent notamment, grâce à leur capacité amphibie, déployer engins de débarquement rapides et chalands de transport de matériel, projeter des troupes et véhicules de la mer vers la terre, et mener des opérations de secours aux populations. Ils disposent par ailleurs d’un véritable hôpital embarqué permettant de faire face à une crise sanitaire de grande envergure (blocs opératoires, salle de traitement des grands brûlés…). À son bord, le PHA dispose ainsi d’une soixantaine de lits et de deux blocs opératoires.
Une opération d'aide polymorphe
En sus de l’arrivée du PHA Tonnerre, le ministère des Armées poursuit également par d’autres moyens sa contribution au soutien sanitaire de la France au Liban. Ainsi, deux avions de l’armée de l’Air, un A400M Atlas et un A330 Phénix, avaient déjà décollé mercredi 5 août de l’aéroport parisien Roissy-Charles de Gaulle à destination du Liban. Ils ont acheminé des moyens d’assistance ainsi que du personnel mis à disposition conjointement par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, le ministère de l’Intérieur et le ministère des Solidarités et de la Santé.
Un troisième avion militaire, un A400M Atlas transportant du personnel du ministère de l’Intérieur, des renforts du ministère de l’Europe et des affaires étrangères et de la Croix Rouge internationale, a également décollé de Villacoublay à destination du Liban, suivi par un quatrième avion militaire. Sur place, les effectifs français de la FINUL (Force intermédiaire des Nations unies au Liban) participent également à l’aide apportée aux habitants de Beyrouth. L'armée française va par ailleurs faire don de 75.000 rations de combat aux Forces armées libanaises.
Un troisième avion militaire, un A400M Atlas transportant du personnel du ministère de l’Intérieur, des renforts du ministère de l’Europe et des affaires étrangères et de la Croix Rouge internationale, a également décollé de Villacoublay à destination du Liban, suivi par un quatrième avion militaire. Sur place, les effectifs français de la FINUL (Force intermédiaire des Nations unies au Liban) participent également à l’aide apportée aux habitants de Beyrouth. L'armée française va par ailleurs faire don de 75.000 rations de combat aux Forces armées libanaises.