24 personnes tuées dans le centre du Mali
Impossible de savoir à l’heure actuelle ce qui s’est déroulé dans un village peul, à Liébé, dans le centre du Mali, le 22 octobre dernier. Mais plusieurs témoignages, rapportés par une association locale, Tabital Pulaaku, rapportent que c’est l’armée malienne qui serait à l’origine du bain de sang commis dans ce village, où 24 personnes ont trouvé la mort, dans des conditions pour le moins troubles.
Cette association dénonce une expédition punitive des forces de défense et de sécurité maliennes, dans une zone sclérosée par la menace jihadiste. Des allégations rapportées par un témoin des meurtres, qui explique avoir vu des soldats abattre sommairement des villageois de Liébé, après les avoir ligotés. Des soldats qui auraient ensuite mis le feu à des habitations. Des méthodes constitutives d’un crime de guerre.
Cette association dénonce une expédition punitive des forces de défense et de sécurité maliennes, dans une zone sclérosée par la menace jihadiste. Des allégations rapportées par un témoin des meurtres, qui explique avoir vu des soldats abattre sommairement des villageois de Liébé, après les avoir ligotés. Des soldats qui auraient ensuite mis le feu à des habitations. Des méthodes constitutives d’un crime de guerre.
Une enquête en cours
Des propos vivement contestés par l’armée malienne dans un communiqué, qui expliquer que « tout en reconnaissant que des opérations militaires sont bel et bien en cours dans la zone indiquée, [elle] se porte en faux contre toute exaction sur les populations civiles ». D’après la liste des victimes, communiquée par l’association peule Tabital Pulaaku, la moitié des victimes aurait plus de 50 ans. Et trois avaient plus de 70 ans.
Ces déclarations ont poussé la Division des droits de l’homme de la Mission des Nations-Unies au Mali à ouvrir une enquête. Jeudi 29 octobre, une équipe d’experts a été dépêchée à Liébé. De son côté, l’armée malienne s’est engagée à ouvrir elle-aussi des enquêtes pour faire la lumière sur cette affaire, et juger tout dérapage, s’il était avéré.
Ces déclarations ont poussé la Division des droits de l’homme de la Mission des Nations-Unies au Mali à ouvrir une enquête. Jeudi 29 octobre, une équipe d’experts a été dépêchée à Liébé. De son côté, l’armée malienne s’est engagée à ouvrir elle-aussi des enquêtes pour faire la lumière sur cette affaire, et juger tout dérapage, s’il était avéré.