Alassane Ouattara à l'UNESCO en septembre 2011
La Côte d'Ivoire peine à s'apaiser
Fin 2010, se tenaient en Côte d'Ivoire les élections présidentielles qui se sont soldées par une guerre entre pro-Gbagbo et pro-Ouattara. Les affrontements avaient fait plus de trois mille morts et les deux partis politiques sont aujourd'hui montrés du doigt pour les crimes commis durant ces événements. Le nouveau gouvernement ivoirien qui devant la scène internationale prône la réconciliation comme étant une priorité, semble pourtant ne pas assumer ses actes criminels et mène vraisemblablement une politique excluant tout opposant au nouveau régime. Depuis l'incarcération de Gbagbo en avril dernier, la population plus préoccupée par sa survie que par le soutien politique, s'est apaisée, mais vaque à ses occupations dans un climat qui reste celui de l'insécurité causée par la Force de sécurité ivoirienne. Les FRCI qui avaient combattu aux côtés des forces françaises et de l'ONU avaient été célébrés pour leur prise de parti avec les pro-Ouattara mais aujourd’hui la population les craint.
L'insécurité change de camp
Aujourd'hui ces militaires venus du Nord que sont les FRCI responsables de crimes contre l'humanité perpétrés durant les affrontements, sont devenus des mercenaires qui n'obéissent à aucun parti. D’abord célébrés et aujourd'hui craints de la population, les FRCI sont à l'origine d'une nouvelle insécurité. Pillage et braquage sont fréquents et ces mercenaires représentent désormais une menace pour le processus de réconciliation. Venant du Nord, ces derniers n'ont pas la volonté de quitter Abidjan une ville plus riche. Le nouveau gouvernement hésite donc encore entre les renvoyer de force ou les incorporer dans les rangs de l'armée ivoirienne, ce qui est peu probable. De plus, à l’heure où ces FRCI font leur loi, le processus de réconciliation diplomatique subit un nouveau coup de frein, le retrait du FPI aux législatives.
Une réconciliation bloquée
Après que Gbagbo a été transféré au centre de détention de la CPI, le FPI protestant un hold-up politico-juridique a suspendu sa participation au processus de réconciliation. Ce dernier reproche au camp Ouattara de vouloir exclure tous les opposants pour obtenir une majorité écrasante aux législatives de décembre. Ainsi, Alassane Ouattara qui avait pour objectif de relancer l'économie, de pacifier et de réconcilier, se trouve dans une impasse sur le dernier point. En effet, la Côte d'Ivoire ne pourrait se redresser durablement s’il n'y avait pas de réconciliation. Mais les camps Ouattara et Gbagbo se renvoient les responsabilités sans que les choses n'avancent. Avec le parti Ouattara qui semble mener une justice de vainqueur qui a tous les droits et le parti Gbagbo qui appelle au boycotte des élections, la réconciliation est en bien mauvaise voie.
Fin 2010, se tenaient en Côte d'Ivoire les élections présidentielles qui se sont soldées par une guerre entre pro-Gbagbo et pro-Ouattara. Les affrontements avaient fait plus de trois mille morts et les deux partis politiques sont aujourd'hui montrés du doigt pour les crimes commis durant ces événements. Le nouveau gouvernement ivoirien qui devant la scène internationale prône la réconciliation comme étant une priorité, semble pourtant ne pas assumer ses actes criminels et mène vraisemblablement une politique excluant tout opposant au nouveau régime. Depuis l'incarcération de Gbagbo en avril dernier, la population plus préoccupée par sa survie que par le soutien politique, s'est apaisée, mais vaque à ses occupations dans un climat qui reste celui de l'insécurité causée par la Force de sécurité ivoirienne. Les FRCI qui avaient combattu aux côtés des forces françaises et de l'ONU avaient été célébrés pour leur prise de parti avec les pro-Ouattara mais aujourd’hui la population les craint.
L'insécurité change de camp
Aujourd'hui ces militaires venus du Nord que sont les FRCI responsables de crimes contre l'humanité perpétrés durant les affrontements, sont devenus des mercenaires qui n'obéissent à aucun parti. D’abord célébrés et aujourd'hui craints de la population, les FRCI sont à l'origine d'une nouvelle insécurité. Pillage et braquage sont fréquents et ces mercenaires représentent désormais une menace pour le processus de réconciliation. Venant du Nord, ces derniers n'ont pas la volonté de quitter Abidjan une ville plus riche. Le nouveau gouvernement hésite donc encore entre les renvoyer de force ou les incorporer dans les rangs de l'armée ivoirienne, ce qui est peu probable. De plus, à l’heure où ces FRCI font leur loi, le processus de réconciliation diplomatique subit un nouveau coup de frein, le retrait du FPI aux législatives.
Une réconciliation bloquée
Après que Gbagbo a été transféré au centre de détention de la CPI, le FPI protestant un hold-up politico-juridique a suspendu sa participation au processus de réconciliation. Ce dernier reproche au camp Ouattara de vouloir exclure tous les opposants pour obtenir une majorité écrasante aux législatives de décembre. Ainsi, Alassane Ouattara qui avait pour objectif de relancer l'économie, de pacifier et de réconcilier, se trouve dans une impasse sur le dernier point. En effet, la Côte d'Ivoire ne pourrait se redresser durablement s’il n'y avait pas de réconciliation. Mais les camps Ouattara et Gbagbo se renvoient les responsabilités sans que les choses n'avancent. Avec le parti Ouattara qui semble mener une justice de vainqueur qui a tous les droits et le parti Gbagbo qui appelle au boycotte des élections, la réconciliation est en bien mauvaise voie.