"De nécessaires transitions"
C’est ce que l’on appelle préparer les esprits. On connaîtra bientôt le contenu de la prochaine loi de programmation militaire. En attendant, le ministre des Armées joue la carte de la pédagogie. Dans son ordre du jour publié le 4 janvier dernier à l’occasion de la nouvelle année, Sébastien Lecornu, marchant dans les pas du général de Gaulle, a laissé entendre que la Défense française connaîtrait prochainement d’importantes mutations.
"Les nouveaux dangers nous obligent à engager de nécessaires transitions", peut-on notamment lire dans l’ordre du jour du ministre des Armées. "Les lignes de continuité et les transitions" de la prochaine LPM (Loi de Programmation Militaire) "influeront sur l’organisation de nos armées, sur les missions confiées à nos unités, à notre flotte aérienne et à nos forces navales", ajoute-t-il également, annonçant "des choix difficiles" dans un "cadre budgétaire bien plus confortable que jadis".
"Les nouveaux dangers nous obligent à engager de nécessaires transitions", peut-on notamment lire dans l’ordre du jour du ministre des Armées. "Les lignes de continuité et les transitions" de la prochaine LPM (Loi de Programmation Militaire) "influeront sur l’organisation de nos armées, sur les missions confiées à nos unités, à notre flotte aérienne et à nos forces navales", ajoute-t-il également, annonçant "des choix difficiles" dans un "cadre budgétaire bien plus confortable que jadis".
Des choix lourds de conséquences pour la Défense
"Plus de soixante années après les grandes transformations décidées par le général de Gaulle, les choix que nous nous apprêtons à faire seront lourds de conséquences. Ils engageront la Nation pour des décennies et devront résister sans aucun doute aux épreuves de ce monde instable", a également expliqué Sébastien Lecornu dans son communiqué.
Parmi les chantiers sur lesquels seront mis l’accent, on peut notamment retenir le nucléaire, le cyber, le spatial, les fonds marins, le renseignement, les drones et la guerre informationnelle. Pour ces dossiers, pas de risques de réduction de crédit visiblement. Il faut également retenir l’attention portée sur les menaces anciennes, comme la prolifération d’armes de destruction massive et le terrorisme.
Parmi les chantiers sur lesquels seront mis l’accent, on peut notamment retenir le nucléaire, le cyber, le spatial, les fonds marins, le renseignement, les drones et la guerre informationnelle. Pour ces dossiers, pas de risques de réduction de crédit visiblement. Il faut également retenir l’attention portée sur les menaces anciennes, comme la prolifération d’armes de destruction massive et le terrorisme.