La sécurité d’abord
Alors que le précédent sommet sur la sécurité nucléaire portait essentiellement sur les risques de détournement de l’énergie nucléaire à des fins militaires et terroristes, le sommet de mars dernier était animé par la sécurité des installations. La catastrophe de Fukushima a en effet mis en évidence que les réacteurs actuels, bien que très sûrs, présentent des failles sécuritaires dans des cas extrêmes comme les tremblements de terre. Des failles qu’il va falloir combler, au plus vite. Ainsi, les pays participant au sommet sud-coréen sur la sécurité nucléaire, ont largement débattu sur le contrôle des installations des pays acheteurs de réacteurs nucléaires, et sur la fiabilité des installations des constructeurs. En d’autres termes, il s’agit désormais de ne plus vendre l’énergie nucléaire à n’importe qui, et à n’importe quel prix. Voilà une conclusion qui profite à Areva dont les offres demeuraient trop chères aux yeux du précédent sommet.
Un modèle de régulation à la française
Le sommet sud-coréen sur la sécurité nucléaire a été l’occasion pour François Fillon de mettre en avant une nouvelle fois le savoir-faire français en matière d’énergie nucléaire. À l’époque du premier sommet, Areva qui proposait les solutions les plus coûteuses, mais de loin les plus sécuritaires, n’était pas en bonne posture face à une Chine et une Corée du Sud compétitives sur le marché de l’énergie nucléaire. Mais aujourd’hui du fait de l’importance nouvelle, accordée à la sécurité des installations, Areva se retrouve bien positionnée sur le marché international. Un modèle de régulation de l’énergie nucléaire à la française est donc fort probable, car il ne s'agit pas simplement de fabriquer des réacteurs nucléaires, mais aussi d'être capable de gérer des situations telles que Fukushima. La société Tepco avait à cet égard, était fortement critiquée.
Résultat du sommet sur la sécurité nucléaire
C'est par l'adoption d'un « communiqué de Séoul » que le 27 mars dernier s'est terminé le Sommet sud-coréen sur la sécurité nucléaire. Une avancée en la matière qui reste limitée selon certains, mais qui a le mérite de témoigner d'un progrès significatif en matière de dialogue entre les pays, sur ce sujet. En effet, ce « communiqué de Séoul » donne une suite favorable aux discussions proposées par Barak Obama en 2009, et ce ne sont pas moins de 53 pays qui ont participé au Sommet sud-coréen sur la sécurité nucléaire, de mars dernier. Des organisations internationales étaient également présentent, et pour la première fois Interpol faisait partie des interlocuteurs. Tous ont également rappelé les risques liés au terrorisme nucléaire, ce risque constituant l'une des principales menaces pour la sécurité des nations. Ainsi, les 53 pays présents ont réaffirmé leur volonté à lutter contre la prolifération du nucléaire, à user de cette énergie de manière pacifique, et à s'engager dans le désarmement nucléaire. Des volontés et objectifs qui avaient déjà été affirmés lors du précédent sommet, mais qui cette fois sont appuyés par ce « communiqué de Séoul » et une série d’engagements concrets notamment en matière de sécurité des installations.
Alors que le précédent sommet sur la sécurité nucléaire portait essentiellement sur les risques de détournement de l’énergie nucléaire à des fins militaires et terroristes, le sommet de mars dernier était animé par la sécurité des installations. La catastrophe de Fukushima a en effet mis en évidence que les réacteurs actuels, bien que très sûrs, présentent des failles sécuritaires dans des cas extrêmes comme les tremblements de terre. Des failles qu’il va falloir combler, au plus vite. Ainsi, les pays participant au sommet sud-coréen sur la sécurité nucléaire, ont largement débattu sur le contrôle des installations des pays acheteurs de réacteurs nucléaires, et sur la fiabilité des installations des constructeurs. En d’autres termes, il s’agit désormais de ne plus vendre l’énergie nucléaire à n’importe qui, et à n’importe quel prix. Voilà une conclusion qui profite à Areva dont les offres demeuraient trop chères aux yeux du précédent sommet.
Un modèle de régulation à la française
Le sommet sud-coréen sur la sécurité nucléaire a été l’occasion pour François Fillon de mettre en avant une nouvelle fois le savoir-faire français en matière d’énergie nucléaire. À l’époque du premier sommet, Areva qui proposait les solutions les plus coûteuses, mais de loin les plus sécuritaires, n’était pas en bonne posture face à une Chine et une Corée du Sud compétitives sur le marché de l’énergie nucléaire. Mais aujourd’hui du fait de l’importance nouvelle, accordée à la sécurité des installations, Areva se retrouve bien positionnée sur le marché international. Un modèle de régulation de l’énergie nucléaire à la française est donc fort probable, car il ne s'agit pas simplement de fabriquer des réacteurs nucléaires, mais aussi d'être capable de gérer des situations telles que Fukushima. La société Tepco avait à cet égard, était fortement critiquée.
Résultat du sommet sur la sécurité nucléaire
C'est par l'adoption d'un « communiqué de Séoul » que le 27 mars dernier s'est terminé le Sommet sud-coréen sur la sécurité nucléaire. Une avancée en la matière qui reste limitée selon certains, mais qui a le mérite de témoigner d'un progrès significatif en matière de dialogue entre les pays, sur ce sujet. En effet, ce « communiqué de Séoul » donne une suite favorable aux discussions proposées par Barak Obama en 2009, et ce ne sont pas moins de 53 pays qui ont participé au Sommet sud-coréen sur la sécurité nucléaire, de mars dernier. Des organisations internationales étaient également présentent, et pour la première fois Interpol faisait partie des interlocuteurs. Tous ont également rappelé les risques liés au terrorisme nucléaire, ce risque constituant l'une des principales menaces pour la sécurité des nations. Ainsi, les 53 pays présents ont réaffirmé leur volonté à lutter contre la prolifération du nucléaire, à user de cette énergie de manière pacifique, et à s'engager dans le désarmement nucléaire. Des volontés et objectifs qui avaient déjà été affirmés lors du précédent sommet, mais qui cette fois sont appuyés par ce « communiqué de Séoul » et une série d’engagements concrets notamment en matière de sécurité des installations.