Remplir un large spectre de missions
Combat naval, lutte contre les sous-marins comme les bâtiments de surface ou le terrorisme maritime, "Search and Rescue", évacuation sanitaire, transports de commandos… Les hélicoptères biturbine NH90 sont prêts à faire face à un large spectre de missions. C’est pour cette raison qu’il y a quelques années, 27 exemplaires avaient été commandés pour la Marine nationale. Un excellent remplaçant du Super Frelon pour certaines missions, du Lynx pour d’autres.
Mais les 27 appareils commandés, les derniers étant finalement prévus pour une livraison en 2020 et non 2021, suffisent-ils pour faire face aux besoins des missions remplies par l’Armée française. D’autant plus que, depuis la passation de la commande de ces appareils, les besoins pour les opérations aéromaritimes, le soutien à l’entraînement des forces spéciales et la lutte contre le terrorisme n’ont cessé de croître.
Mais les 27 appareils commandés, les derniers étant finalement prévus pour une livraison en 2020 et non 2021, suffisent-ils pour faire face aux besoins des missions remplies par l’Armée française. D’autant plus que, depuis la passation de la commande de ces appareils, les besoins pour les opérations aéromaritimes, le soutien à l’entraînement des forces spéciales et la lutte contre le terrorisme n’ont cessé de croître.
L'alternative des Airbus Helicopters H225
Les retards de livraison avait déjà complexifié la gestion d’un parc d’hélicoptères aussi hétérogène que vieillissant. Ainsi, la moyenne d’âge des Lynx est d’environ 40 ans… Mais en plus, alors que trois exemplaires restent encore à réceptionner, il semble qu’il faille en fait une dizaine de NH90 supplémentaires pour faire face au niveau d'engagement actuel. Soit un budget supplémentaire de 300 à 400 millions d’euros pour le ministère des Armées. L’impératif de la lutte contre le terrorisme suffira-t-il pour les débloquer ?
Autre souci rencontré par ces nouveaux NH90 Caïman : la moitié d’entre eux seraient en fait non pas opérationnels, mais immobilisés en permanence chez l’industriel. Lors d’une audition parlementaire en 2017, l’amiral Christophe Prazuck, chef d’état-major de la Marine nationale, avait ainsi déclaré ne pas être satisfait de la disponibilité et du coût d’entretien du NH90, notamment du nombre d’heures de maintenance devant lui être consacré. En effet, une heure de vol supposait alors plus de 30 heures d’entretien, du fait de « problèmes de maturité technique, de corrosion et de maintenance ». Une situation qui se serait largement améliorée depuis. Autre piste potentielle : substituer à ces NH90 des Airbus Helicopters H225. Des appareils moins chers, plus disponibles, et fabriqués en France, ce qui contribuerait également à soutenir l’activité de la société, au cœur de la grave crise aéronautique actuelle.
Autre souci rencontré par ces nouveaux NH90 Caïman : la moitié d’entre eux seraient en fait non pas opérationnels, mais immobilisés en permanence chez l’industriel. Lors d’une audition parlementaire en 2017, l’amiral Christophe Prazuck, chef d’état-major de la Marine nationale, avait ainsi déclaré ne pas être satisfait de la disponibilité et du coût d’entretien du NH90, notamment du nombre d’heures de maintenance devant lui être consacré. En effet, une heure de vol supposait alors plus de 30 heures d’entretien, du fait de « problèmes de maturité technique, de corrosion et de maintenance ». Une situation qui se serait largement améliorée depuis. Autre piste potentielle : substituer à ces NH90 des Airbus Helicopters H225. Des appareils moins chers, plus disponibles, et fabriqués en France, ce qui contribuerait également à soutenir l’activité de la société, au cœur de la grave crise aéronautique actuelle.