L’ambition de l’Union européenne dans le développement de l’énergie renouvelable
En 2050; l’AIE (Agence Internationale de l’Energie), prévoit que la part des énergies renouvelables dans le monde sera, grâce notamment au développement des pays du sud, équivalente à 26% de la production totale. L’Union européenne a pour sa part fixé à 20% la part des énergies renouvelables (éolien, solaire, biomasse, hydroélectricité...) devant être atteinte en 2020. Cependant, comme le relate le journal Les Echos, les différents pays qui composent l’UE ne sont pas au même stade dans leur transition énergétique. En 2014, selon Eurostat (l’office européen de statistiques), neuf Etats membres ont déjà atteint l’objectif comme la Suède avec 52,6% et la Lettonie avec 38,7%. D’autres sont à la traîne comme le Luxembourg (4,5%) ou la France (14,2%). Pourtant, rien qu'en termes de capacités éoliennes, d’après l’European Wind Energy Association, le vieux continent dispose du troisième parc éolien mondial en termes de capacité de production. Cela a inspiré le projet North Sea Wind power Hub.
Qu’est ce que le North Sea Wind Power Hub ?
Selon Torben Glar Nielsen, directeur technique d’Energinet, ce projet ambitieux « peut sembler un peu fou et tout droit sorti de la science-fiction (1) ». C’est un immense parc de plus de 6 km2, composé de plusieurs îles artificielles accueillant des panneaux solaires et des centres techniques de maintenance. De plus, un parc de 7000 éoliennes offshores sera disposé autour des îles. Cette combinaison d’énergie solaire et éolien permettra la production de 70 000 à 100 000 mégawatts.
Si peu de détails techniques ont déjà été validés, le lieu a néanmoins déjà été choisi. Les ingénieurs ont retenu les bancs de sables de Dogger Bank (situés à une centaine de kilomètres des côtes est de la Grande-Bretagne) pour la faible profondeur des eaux, les vents constants et favorables et sa situation centrale entre les différents pays qui vont être alimentés en électricité.
Réduction du coût de l’énergie
Le développement des énergies renouvelables constitue le levier le plus efficace pour limiter le réchauffement climatique à 2°C d’ici 2100 (objectif de la COP 21). Pour y parvenir, il faudra, de toute évidence, tendre vers une réduction continue de la part des énergies fossiles émettrices de CO2. Cela implique en parallèle de réduire les coûts de production de l'énergie renouvelable.
Malgré l’investissement considérable de ce projet (environ 1,3 milliards), « les promoteurs entendent réaliser d’importantes économies d’échelle ; et réduire de manière significative les coûts d’installations de maintenance et de raccordement ». Selon Peder Ostermark Andreasen, le PDG d’Energinet, « les éoliennes marines se sont montrées, ces dernières années, de plus en plus compétitives et il est important pour nous d’aller plus loin dans la réduction de leur coût de raccordement et d’interconnexion au réseau de distribution. Nous avons besoin de projets innovants de grande envergure pour permettre à l’énergie éolienne de jouer un rôle plus important dans notre approvisionnement énergétique futur ».
La coopération européenne au service de la transition énergétique
Le 23 mars 2017, à Bruxelles, TenneT (gestionnaire du réseau public de transport d’électricité des Pays-Bas et de l’Allemagne) et Energinet (gestionnaire de réseau de transport danois de gaz et d’électricité) ont signé un accord, avec le soutien de l’UE, lançant les premières études du projet. L’enjeu est de construire « une offre d’électricité renouvelable dans le nord ouest de l’Europe. TenneT et Energinet possèdent une vaste expérience dans les domaines des réseaux terrestres, de la connexion de l’énergie éolienne en mer et des connexions transfrontalières (2)», indique Mel Kroon, PDG du groupe TenneT.
Comme pour Airbus ou Ariane, le projet du North Sea Wind Power Hub sera, s’il voit le jour, le résultat d’une coopération entre plusieurs pays de l’Union et d’entreprises européennes. Plus largement, cette entreprise faisant appel à une collaboration accrue des opérateurs et producteurs européens marque, peut-être, un tournant dans la production d’énergie.
Selon une partie de la communauté scientifique, pour atteindre l’ambition mondialement partagée de ne pas dépasser 2°C la hausse de la température du globe, il faudra : « laisser sous terre un tiers des réserves de pétrole, la moitié de celles de gaz et plus de 80% des réserves connues de charbon (3) ». Remplir cet objectif, passera donc probablement, à l’instar des îles artificielles de la mer du nord, par des projets de cette envergure inspiré de l'exemple de partenariats entre des pays européens et des consortiums de multinationales privés.
En 2050; l’AIE (Agence Internationale de l’Energie), prévoit que la part des énergies renouvelables dans le monde sera, grâce notamment au développement des pays du sud, équivalente à 26% de la production totale. L’Union européenne a pour sa part fixé à 20% la part des énergies renouvelables (éolien, solaire, biomasse, hydroélectricité...) devant être atteinte en 2020. Cependant, comme le relate le journal Les Echos, les différents pays qui composent l’UE ne sont pas au même stade dans leur transition énergétique. En 2014, selon Eurostat (l’office européen de statistiques), neuf Etats membres ont déjà atteint l’objectif comme la Suède avec 52,6% et la Lettonie avec 38,7%. D’autres sont à la traîne comme le Luxembourg (4,5%) ou la France (14,2%). Pourtant, rien qu'en termes de capacités éoliennes, d’après l’European Wind Energy Association, le vieux continent dispose du troisième parc éolien mondial en termes de capacité de production. Cela a inspiré le projet North Sea Wind power Hub.
Qu’est ce que le North Sea Wind Power Hub ?
Selon Torben Glar Nielsen, directeur technique d’Energinet, ce projet ambitieux « peut sembler un peu fou et tout droit sorti de la science-fiction (1) ». C’est un immense parc de plus de 6 km2, composé de plusieurs îles artificielles accueillant des panneaux solaires et des centres techniques de maintenance. De plus, un parc de 7000 éoliennes offshores sera disposé autour des îles. Cette combinaison d’énergie solaire et éolien permettra la production de 70 000 à 100 000 mégawatts.
Si peu de détails techniques ont déjà été validés, le lieu a néanmoins déjà été choisi. Les ingénieurs ont retenu les bancs de sables de Dogger Bank (situés à une centaine de kilomètres des côtes est de la Grande-Bretagne) pour la faible profondeur des eaux, les vents constants et favorables et sa situation centrale entre les différents pays qui vont être alimentés en électricité.
Réduction du coût de l’énergie
Le développement des énergies renouvelables constitue le levier le plus efficace pour limiter le réchauffement climatique à 2°C d’ici 2100 (objectif de la COP 21). Pour y parvenir, il faudra, de toute évidence, tendre vers une réduction continue de la part des énergies fossiles émettrices de CO2. Cela implique en parallèle de réduire les coûts de production de l'énergie renouvelable.
Malgré l’investissement considérable de ce projet (environ 1,3 milliards), « les promoteurs entendent réaliser d’importantes économies d’échelle ; et réduire de manière significative les coûts d’installations de maintenance et de raccordement ». Selon Peder Ostermark Andreasen, le PDG d’Energinet, « les éoliennes marines se sont montrées, ces dernières années, de plus en plus compétitives et il est important pour nous d’aller plus loin dans la réduction de leur coût de raccordement et d’interconnexion au réseau de distribution. Nous avons besoin de projets innovants de grande envergure pour permettre à l’énergie éolienne de jouer un rôle plus important dans notre approvisionnement énergétique futur ».
La coopération européenne au service de la transition énergétique
Le 23 mars 2017, à Bruxelles, TenneT (gestionnaire du réseau public de transport d’électricité des Pays-Bas et de l’Allemagne) et Energinet (gestionnaire de réseau de transport danois de gaz et d’électricité) ont signé un accord, avec le soutien de l’UE, lançant les premières études du projet. L’enjeu est de construire « une offre d’électricité renouvelable dans le nord ouest de l’Europe. TenneT et Energinet possèdent une vaste expérience dans les domaines des réseaux terrestres, de la connexion de l’énergie éolienne en mer et des connexions transfrontalières (2)», indique Mel Kroon, PDG du groupe TenneT.
Comme pour Airbus ou Ariane, le projet du North Sea Wind Power Hub sera, s’il voit le jour, le résultat d’une coopération entre plusieurs pays de l’Union et d’entreprises européennes. Plus largement, cette entreprise faisant appel à une collaboration accrue des opérateurs et producteurs européens marque, peut-être, un tournant dans la production d’énergie.
Selon une partie de la communauté scientifique, pour atteindre l’ambition mondialement partagée de ne pas dépasser 2°C la hausse de la température du globe, il faudra : « laisser sous terre un tiers des réserves de pétrole, la moitié de celles de gaz et plus de 80% des réserves connues de charbon (3) ». Remplir cet objectif, passera donc probablement, à l’instar des îles artificielles de la mer du nord, par des projets de cette envergure inspiré de l'exemple de partenariats entre des pays européens et des consortiums de multinationales privés.
- https://lenergeek.com/2017/03/20/north-sea-wind-power-enr-projet-iles-artificielles-mer-du-nord/
- https://lenergeek.com/2017/03/20/north-sea-wind-power-enr-projet-iles-artificielles-mer-du-nord/
- http://www.latribune.fr/entreprises-finance/green-business/apres-la-cop21-l-energie-fait-sa-revolution-545622.html