Le porte-drones, porte-avions du futur ?
C’est aux yeux de l’état-major turc la voie vers laquelle doivent se diriger dans les prochaines années les porte-aéronefs : devenir des navires porte-drones de combat. "Nous avons vu qu’il était possible de déployer des drones armés et non armés sur le navire d’assaut amphibie TCG Anadolu, et nous avons commencé à travailler là-dessus", avait en effet confié Ismail Demir, président de l’industrie de défense turque à l’agence de presse Anadolu en novembre 2021.
Selon lui, le "concept de porte-avions commence à changer". C’est pourquoi la Turquie prévoit de transformer le porte-aéronefs d’assaut Anadolu (Anatolie), dont la construction a été lancée en 2016 et qui rejoint les rangs de la marine turque en 2022, en porte-drones. Le futur navire amiral de la marine turque en la matière était destiné à l’origine à embarquer des F-35B, dont la vente sera finalement bloquée par le congrès américain.
Selon lui, le "concept de porte-avions commence à changer". C’est pourquoi la Turquie prévoit de transformer le porte-aéronefs d’assaut Anadolu (Anatolie), dont la construction a été lancée en 2016 et qui rejoint les rangs de la marine turque en 2022, en porte-drones. Le futur navire amiral de la marine turque en la matière était destiné à l’origine à embarquer des F-35B, dont la vente sera finalement bloquée par le congrès américain.
Des drones TB-3 à ailes repliables
Ce Landing Helicopter Dock pourra, au lieu d’accueillir des hélicoptères de combat, embarquer demain plusieurs dizaines de drones TB3 à ailes repliables, dont des drones TB3J destinés à la guerre électronique et au brouillage des radars ennemis amenés à décoller de sa piste agrandie. Les autorités turques étant inexpérimentées en la matière, elles se reposent pour le construire sur leur collaboration avec l’Espagne. L’Anadolu est en effet un LHD de classe Juan Carlos conçu avec les bureaux d’études espagnols de Navantia.
De son côté, le fabricant turc Baykar prépare une véritable flotte de drones de combat embarqués. Son Bayraktar TB-3, plus grand et plus performant que le TB-2 et doté d’ailes repliables, aurait une masse au décollage de 1.450 kilogrammes et pourrait voler 24 heures sur 24. Selcuk Bayraktar entend également embarquer à bord du LHD Anadolu son MIUS, un avion de combat sans pilote, pour l’instant encore en phase de conception. Un deuxième porte-drones, le TCG Trakya (Thrace) devrait par ailleurs sortir à l’avenir des chantiers navals pour rejoindre la marine turque. Mais il s’agirait cette fois d’un tout nouveau concept de navire, à la fois plus large et plus grand.
De son côté, le fabricant turc Baykar prépare une véritable flotte de drones de combat embarqués. Son Bayraktar TB-3, plus grand et plus performant que le TB-2 et doté d’ailes repliables, aurait une masse au décollage de 1.450 kilogrammes et pourrait voler 24 heures sur 24. Selcuk Bayraktar entend également embarquer à bord du LHD Anadolu son MIUS, un avion de combat sans pilote, pour l’instant encore en phase de conception. Un deuxième porte-drones, le TCG Trakya (Thrace) devrait par ailleurs sortir à l’avenir des chantiers navals pour rejoindre la marine turque. Mais il s’agirait cette fois d’un tout nouveau concept de navire, à la fois plus large et plus grand.