Détruire un drone en vol
DGA
Il aura fallu attendre quelques semaines avant d’avoir la confirmation de cette information. Dans un communiqué publié récemment, la société CILAS, une filiale d’Ariane Group, a indiqué avoir réussi la prouesse de neutraliser un drone volant au moyen d’un laser. Une arme nouvelle génération pour la Défense, actuellement en test sur un site de la Direction générale de l’armement (DGA), à Biscarosse, dans les Landes. Baptisée HELMA-P, cet effecteur laser est des plus prometteurs, si l’on en croit SILAS.
« Tous les tirs ont permis de détruire systématiquement les drones pouvant évoluer à des vitesses supérieures à 50 km/h », explique notamment le communiqué, ajoutant que les tirs ont été réalisés dans « des conditions de poursuite de cibles difficiles ». Une arme qui répond à l’évolution des matériels au sein des armées du monde entier, et à l’usage, toujours plus grand, de drones volants, que ce soit pour de la surveillance ou pour du combat.
« Tous les tirs ont permis de détruire systématiquement les drones pouvant évoluer à des vitesses supérieures à 50 km/h », explique notamment le communiqué, ajoutant que les tirs ont été réalisés dans « des conditions de poursuite de cibles difficiles ». Une arme qui répond à l’évolution des matériels au sein des armées du monde entier, et à l’usage, toujours plus grand, de drones volants, que ce soit pour de la surveillance ou pour du combat.
Des tirs réalisés sur plusieurs modèles de drones
Ce laser est installé sur un trépied. Lors du test, les tirs ont réussi à atteindre des drones à une distance d’un kilomètre. L’Agence de l’innovation de défense (AID), précise à ce sujet que le temps de neutralisation du laser sur un drone s’est révélé assez court. À noter que les tests de tir ont été réalisés sur plusieurs modèles de drones.
Les tests sont loin d’être terminés. Un communiqué du ministère des Armées a précisé que les prochaines semaines permettraient notamment d’évaluer l’efficacité du système sur de nouveaux modèles de drones, mais également d’effectuer des tirs sur des drones volant à plusieurs centaines de mètres d’altitude.
Les tests sont loin d’être terminés. Un communiqué du ministère des Armées a précisé que les prochaines semaines permettraient notamment d’évaluer l’efficacité du système sur de nouveaux modèles de drones, mais également d’effectuer des tirs sur des drones volant à plusieurs centaines de mètres d’altitude.