Une offensive historique mais fragile
La percée ukrainienne de l’été dernier dans la région de Koursk, en Russie, avait surpris la communauté internationale. Il s’agissait de la première invasion terrestre de la Russie par une puissance étrangère depuis la Seconde Guerre mondiale. Cependant, cette avance a perdu de son élan.Selon une source militaire ukrainienne, les forces de Kiev ne contrôlent plus qu’environ 800 km² des 1.376 km² initialement conquis.
En cause, des contre-attaques russes intenses et un déploiement massif de troupes, estimées à près de 59.000 soldats. Cette perte de terrain illustre la difficulté pour l’Ukraine de maintenir ses positions dans un contexte de supériorité numérique adverse. Malgré ces revers, l’Ukraine conserve des positions stratégiques dans la région. Défendre ces territoires est crucial pour maintenir une pression militaire sur la Russie et préserver des leviers éventuels dans de futures négociations de paix.
Un point sur l'état du confli
Cette perte de territoire intervient dans un contexte militaire et diplomatique tendu. La région de Koursk est un théâtre de combats stratégiques, où l’Ukraine cherche à limiter les attaques russes contre ses propres infrastructures. Cependant, la contre-offensive ennemie s’intensifie, compliquant les ambitions ukrainiennes. Les récentes informations signalent aussi l’arrivée d’environ 11.000 soldats nord-coréens pour soutenir les troupes russes.
Bien que leur déploiement soit encore en cours, leur présence pourrait peser sur l’équilibre des forces. Pendant ce temps, la Russie continue de frapper les infrastructures ukrainiennes avec des drones et des missiles, accentuant la pression sur Kiev. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a dénoncé les attaques ayant endommagé plus de 300 sites portuaires depuis juillet. Ces actions visent à affaiblir l’économie ukrainienne et réduire ses capacités logistiques, ajoutant une dimension économique à ce conflit militaire.