Depuis plusieurs semaines, la France est secouée par un mouvement sans précédent. Chaque samedi, se rassemblent à Paris plusieurs milliers de Français, vêtus d’un gilet jaune. Pourquoi un tel soulèvement populaire ? C’est la question à laquelle l’ouvrage de Maxime Thiébaut, paru le 13 février chez VA Éditions, a l’immense mérite de répondre. L’auteur, doctorant en droit, décrit le mouvement des Gilets Jaunes, analyse et recense les pistes de sortie de crise, et propose des solutions.
Dans ce premier essai de société qui revient sur les actes fondateurs des Gilets Jaunes, avant d’étudier la dépossession du pouvoir que subissent les Français, Maxime Thiébaut expose une réforme des institutions.
Dans cette vulgarisation universitaire, il considère qu’il serait « judicieux d’établir un équilibre des modes de désignation, entre tirage au sort et élection. Ce dernier doit être sage et conforme à l’esprit de la Cinquième République, en garantissant au vainqueur du scrutin la majorité́ des sièges, afin que l’aléa et l’opposition ne contraignent pas sa capacité́ à gouverner. C’est l’enjeu de la prime majoritaire pour les élections législatives à la proportionnelle. Néanmoins, l’opposition doit s’ouvrir sur la représentation d’un maximum de formations politiques. Elle doit aussi laisser de la place au sort. Naîtront alors de nouvelles voix, de nouvelles personnalités. Et, qui sait, si le tirage au sort est susceptible de faire sortir du chapeau des incompétents, il peut aussi faire apparaître des génies ! C’est pourquoi il est nécessaire de corriger l’élection pour que son accès soit ouvert au plus grand nombre, en changeant certains modes de scrutin et en mettant fin au système de candidature censitaire, tout en réformant nos institutions afin d’offrir aux volontaires la chance d’être choisis par le destin. » (page 111)
Une réforme constitutionnelle minutieusement expliquée, vivante, à la portée du grand public et au service de la réflexion, dans le cadre du Grand Débat National. Donnant un avis technique sur le Référendum d’Initiative Citoyenne (RIC), au regard du cadre légal du référendum d’initiative partagé de l’article 11 de la Constitution, l’auteur se démarque sur la question du vote blanc :
« (…) la reconnaissance du vote blanc est une fausse bonne idée. Ce n’est qu’un soin palliatif du système actuel. C’est le non-choix ou l’expression d’une défiance à l’égard du système représentatif. Or, en l’espèce, si les solutions précitées lui étaient apportées, il n’aurait plus d’intérêt. » (page 120)
Dans ce premier essai de société qui revient sur les actes fondateurs des Gilets Jaunes, avant d’étudier la dépossession du pouvoir que subissent les Français, Maxime Thiébaut expose une réforme des institutions.
Dans cette vulgarisation universitaire, il considère qu’il serait « judicieux d’établir un équilibre des modes de désignation, entre tirage au sort et élection. Ce dernier doit être sage et conforme à l’esprit de la Cinquième République, en garantissant au vainqueur du scrutin la majorité́ des sièges, afin que l’aléa et l’opposition ne contraignent pas sa capacité́ à gouverner. C’est l’enjeu de la prime majoritaire pour les élections législatives à la proportionnelle. Néanmoins, l’opposition doit s’ouvrir sur la représentation d’un maximum de formations politiques. Elle doit aussi laisser de la place au sort. Naîtront alors de nouvelles voix, de nouvelles personnalités. Et, qui sait, si le tirage au sort est susceptible de faire sortir du chapeau des incompétents, il peut aussi faire apparaître des génies ! C’est pourquoi il est nécessaire de corriger l’élection pour que son accès soit ouvert au plus grand nombre, en changeant certains modes de scrutin et en mettant fin au système de candidature censitaire, tout en réformant nos institutions afin d’offrir aux volontaires la chance d’être choisis par le destin. » (page 111)
Une réforme constitutionnelle minutieusement expliquée, vivante, à la portée du grand public et au service de la réflexion, dans le cadre du Grand Débat National. Donnant un avis technique sur le Référendum d’Initiative Citoyenne (RIC), au regard du cadre légal du référendum d’initiative partagé de l’article 11 de la Constitution, l’auteur se démarque sur la question du vote blanc :
« (…) la reconnaissance du vote blanc est une fausse bonne idée. Ce n’est qu’un soin palliatif du système actuel. C’est le non-choix ou l’expression d’une défiance à l’égard du système représentatif. Or, en l’espèce, si les solutions précitées lui étaient apportées, il n’aurait plus d’intérêt. » (page 120)