Un carnet de commandes en berne
Un carnet de commandes en baisse, des emplois menacés. La situation est critique pour Eurenco. Le site français de cette société européenne spécialisée dans la fabrication de poudres et d’explosifs, est dans une situation délicate. Pourtant leader européen dans son domaine, avec un chiffre d’affaires de plus de 220 millions d’euros, et plus de 800 salariés répartis en France, en Suède, aux États-Unis et en Belgique, Eurenco est à la peine.
En France tout particulièrement. Il faut dire que malgré une conjoncture internationale favorable pour le secteur, le marché de l’armement français se porte beaucoup moins bien que par le passé. D’après France 3 Nouvelle Aquitaine, le site Eurenco de Bergerac a ainsi vu ses commandes à destination de l’Inde reportées, ainsi que l’arrêt de ses ventes à la Turquie. La conséquence d’une situation géopolitique instable avec Ankara.
En France tout particulièrement. Il faut dire que malgré une conjoncture internationale favorable pour le secteur, le marché de l’armement français se porte beaucoup moins bien que par le passé. D’après France 3 Nouvelle Aquitaine, le site Eurenco de Bergerac a ainsi vu ses commandes à destination de l’Inde reportées, ainsi que l’arrêt de ses ventes à la Turquie. La conséquence d’une situation géopolitique instable avec Ankara.
Les élus réclament une rencontre avec Florence Parly
Aujourd’hui, l’avenir des 164 salariés du site est menacé. France 3 Nouvelle Aquitaine révèle que d’ici la fin de l’année, une soixantaine d’intérimaires ne verront pas leur contrat reconduit. Le 29 octobre dernier, les employés ont donc manifesté devant la sous-préfecture de Bergerac pour demander des assurances quant à leur avenir professionnel. Il faut dire que la fermeture d’un site comme celui-ci aurait des conséquences pour l’économie locale, dans son ensemble.
Cette inquiétude semble être partagée par les élus locaux, qui demandent désormais à être reçus par la ministre des Armées, Florence Parly. Ils souhaitent demander au gouvernement de permettre aux Armées françaises de compenser la baisse du carnet de commande du site de Bergerac, afin de pouvoir maintenir le même niveau d’emploi pour les années à venir.
Cette inquiétude semble être partagée par les élus locaux, qui demandent désormais à être reçus par la ministre des Armées, Florence Parly. Ils souhaitent demander au gouvernement de permettre aux Armées françaises de compenser la baisse du carnet de commande du site de Bergerac, afin de pouvoir maintenir le même niveau d’emploi pour les années à venir.