Chaque année, l’hebdomadaire britannique The Economist, en partenariat avec sa division recherche et analyse EIU (Economist Intelligence Unit), publie son « Democracy Index » classant les 167 pays les plus démocratiques ou les plus autoritaires du monde.
L’enquête se base sur cinq mesures pour évaluer l’état de la démocratie dans ces pays : le processus électoral et le pluralisme, le fonctionnement du gouvernement, la participation politique, la culture politique démocratique et enfin les libertés civiles.
Soixante indicateurs basiques composent une note, de 0 à 10, pour chaque catégorie. L’indice global (dit « indice de démocratie ») est la moyenne des résultats pour les cinq catégories. Il est établi depuis 2006, pour chaque pays de même qu’à l’échelle mondiale.
Les scores obtenus déterminent la classification du pays dans une des quatre catégories arrêtées par l’étude : démocratie à part entière (note supérieure à 8), démocratie imparfaite (6-8), régime hybride (4-6) ou régime autoritaire (0-4).
Les résultats de l’édition 2022 révèlent que 45,3% de la population mondiale vit dans une démocratie à part entière, tandis que plus d’un tiers (36,9%) évolue sous un régime autoritaire. Le score moyen est de 5,29 sur 10, soit une faible hausse de 0,01 point par rapport à 2021. À l’échelle mondiale, la démocratie stagne.
Certains pays ont toutefois vu leur score progresser, comme Madagascar qui, avec une note de 5,7/10, se hisse à la 80ème marche du classement, confirmant une tendance de progression décennale.
En 2012, il occupait la 117ème position, avec une note de 3,93. The Economist classait ainsi le pays dans la 4ème catégorie, soit celle des régimes autoritaires. Madagascar fut ensuite 110ème en 2014 (4,42), 96ème en 2016 (5,07) ou encore 95ème en 2018 (5,22). Mais c’est en 2019 que la progression est la plus spectaculaire, l’île ayant fait un bond de 10 places pour atteindre la 85ème position (5,64).
Andry Rajoelina, président de la République malgache depuis 2019, fait depuis le début de son mandat sur la pédagogie de la nécessité de consolider les acquis démocratiques à Madagascar. Cette stratégie s’inscrit donc au cœur de ses promesses électorales, l’amélioration de la gouvernance du pays étant un des axes phares des engagements pris par Andry Rajoelina, au service de l’atteinte de son statut d’émergence économique, démocratie et développement économique allant de pair.
Ainsi, le chef d’État a-t-il pris divers engagements relatifs à l’équité et l’accessibilité de la justice, dans le but de renforcer l’État de droit, la création de règles éthiques devant régir les partis politiques ou encore l’élaboration d’un guide promouvant la transparence et l’esprit démocratique.
D’autres mesures visent à lutter contre la corruption, à instaurer une gouvernance responsable des finances publiques, à développer l’espace budgétaire ou encore à améliorer la qualité des dépenses publiques. L’objectif consiste à réconcilier les Malagasys autour de principes et valeurs forts qui renforcent la participation citoyenne.
Andry Rajoelina promeut également une rationalisation de l’administration pour une meilleure gouvernance institutionnelle, et s’efforce d’instaurer une politique de décentralisation émergente afin autonomiser et responsabiliser les collectivités territoriales.
Aujourd’hui classé dans la catégorie des « régimes hybrides », Andry Rajoelina et son gouvernement ont encore du chemin à parcourir mais semblent sur la bonne voie : Madagascar est à 0,3 points de rejoindre la catégorie intermédiaire des « démocraties imparfaites » dans le classement The Economist.
L’enquête se base sur cinq mesures pour évaluer l’état de la démocratie dans ces pays : le processus électoral et le pluralisme, le fonctionnement du gouvernement, la participation politique, la culture politique démocratique et enfin les libertés civiles.
Soixante indicateurs basiques composent une note, de 0 à 10, pour chaque catégorie. L’indice global (dit « indice de démocratie ») est la moyenne des résultats pour les cinq catégories. Il est établi depuis 2006, pour chaque pays de même qu’à l’échelle mondiale.
Les scores obtenus déterminent la classification du pays dans une des quatre catégories arrêtées par l’étude : démocratie à part entière (note supérieure à 8), démocratie imparfaite (6-8), régime hybride (4-6) ou régime autoritaire (0-4).
Les résultats de l’édition 2022 révèlent que 45,3% de la population mondiale vit dans une démocratie à part entière, tandis que plus d’un tiers (36,9%) évolue sous un régime autoritaire. Le score moyen est de 5,29 sur 10, soit une faible hausse de 0,01 point par rapport à 2021. À l’échelle mondiale, la démocratie stagne.
Certains pays ont toutefois vu leur score progresser, comme Madagascar qui, avec une note de 5,7/10, se hisse à la 80ème marche du classement, confirmant une tendance de progression décennale.
En 2012, il occupait la 117ème position, avec une note de 3,93. The Economist classait ainsi le pays dans la 4ème catégorie, soit celle des régimes autoritaires. Madagascar fut ensuite 110ème en 2014 (4,42), 96ème en 2016 (5,07) ou encore 95ème en 2018 (5,22). Mais c’est en 2019 que la progression est la plus spectaculaire, l’île ayant fait un bond de 10 places pour atteindre la 85ème position (5,64).
Andry Rajoelina, président de la République malgache depuis 2019, fait depuis le début de son mandat sur la pédagogie de la nécessité de consolider les acquis démocratiques à Madagascar. Cette stratégie s’inscrit donc au cœur de ses promesses électorales, l’amélioration de la gouvernance du pays étant un des axes phares des engagements pris par Andry Rajoelina, au service de l’atteinte de son statut d’émergence économique, démocratie et développement économique allant de pair.
Ainsi, le chef d’État a-t-il pris divers engagements relatifs à l’équité et l’accessibilité de la justice, dans le but de renforcer l’État de droit, la création de règles éthiques devant régir les partis politiques ou encore l’élaboration d’un guide promouvant la transparence et l’esprit démocratique.
D’autres mesures visent à lutter contre la corruption, à instaurer une gouvernance responsable des finances publiques, à développer l’espace budgétaire ou encore à améliorer la qualité des dépenses publiques. L’objectif consiste à réconcilier les Malagasys autour de principes et valeurs forts qui renforcent la participation citoyenne.
Andry Rajoelina promeut également une rationalisation de l’administration pour une meilleure gouvernance institutionnelle, et s’efforce d’instaurer une politique de décentralisation émergente afin autonomiser et responsabiliser les collectivités territoriales.
Aujourd’hui classé dans la catégorie des « régimes hybrides », Andry Rajoelina et son gouvernement ont encore du chemin à parcourir mais semblent sur la bonne voie : Madagascar est à 0,3 points de rejoindre la catégorie intermédiaire des « démocraties imparfaites » dans le classement The Economist.