Une intervention musclée contre l'EMC
L'armée colombienne a lancé, le 12 octobre, une vaste opération militaire contre l'État-Major Central (EMC), un groupe dissident des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC). Cette guérilla a pris le contrôle de la ville d'El Plateado et de ses environs, transformant cette région en une plaque tournante du trafic de cocaïne. L'EMC y a imposé sa loi depuis plusieurs années, ce qui a poussé les autorités à réagir fermement.
Pour cette offensive, l'armée n'a pas lésiné sur les moyens. Des avions de combat, des unités d'artillerie et des véhicules blindés ont été mobilisés. Cette démonstration de force vise à reprendre le contrôle de territoires stratégiques, longtemps sous la domination des dissidents. Le président Gustavo Petro a annoncé que l'objectif est clair : rétablir la souveraineté de l'État dans cette zone clé pour le trafic de stupéfiants.
Pour cette offensive, l'armée n'a pas lésiné sur les moyens. Des avions de combat, des unités d'artillerie et des véhicules blindés ont été mobilisés. Cette démonstration de force vise à reprendre le contrôle de territoires stratégiques, longtemps sous la domination des dissidents. Le président Gustavo Petro a annoncé que l'objectif est clair : rétablir la souveraineté de l'État dans cette zone clé pour le trafic de stupéfiants.
Des combats intenses dans une zone stratégique
L’opération militaire, nommée "Perseo", a démarré à l’aube à El Plateado, un bastion de l'EMC situé dans le canyon de Micay, une région montagneuse difficile d’accès. Dès les premières heures, les combats ont été particulièrement violents. Les forces de l’EMC ont utilisé des drones pour lancer des grenades sur les positions de l’armée. Malgré cette résistance, le général Luis Cardozo, commandant de l’armée, a déclaré que l’offensive se déroulait comme prévu. Deux soldats ont été légèrement blessés lors de cette première phase.
L’importance de cette zone ne se limite pas à l’aspect militaire : elle est également un centre névralgique de la production de cocaïne en Colombie. Le contrôle de cette région permet à l’EMC de financer ses activités, notamment grâce à la vente de cocaïne sur le marché international. L’intervention de l’armée vise à affaiblir cette source de revenus essentielle pour la guérilla.
L’importance de cette zone ne se limite pas à l’aspect militaire : elle est également un centre névralgique de la production de cocaïne en Colombie. Le contrôle de cette région permet à l’EMC de financer ses activités, notamment grâce à la vente de cocaïne sur le marché international. L’intervention de l’armée vise à affaiblir cette source de revenus essentielle pour la guérilla.
Une guerre ouverte malgré les pourparlers de paix
L’opération "Perseo" intervient dans un contexte où l’EMC a fait part de son intention de négocier la paix avec le gouvernement colombien. Cependant, la violence de la réponse militaire montre que les autorités ne sont pas prêtes à relâcher la pression sur ce groupe armé. En juillet dernier, une offensive similaire avait déjà été lancée après une attaque de drone qui avait coûté la vie à un enfant et blessé plusieurs civils.
Malgré les appels à la paix, l'EMC continue d'être perçue par les autorités comme une menace sérieuse à la stabilité du pays. L’organisation criminelle tente de maintenir son influence dans les zones rurales, où elle exploite la culture de la coca. En réponse à cette offensive, la guérilla a demandé aux délégations internationales de boycotter la COP16 sur la biodiversité, prévue à Cali à la fin du mois d’octobre. Une manière de protester contre la reprise des hostilités, mais aussi de tenter de discréditer les actions du gouvernement sur la scène internationale.
Malgré les appels à la paix, l'EMC continue d'être perçue par les autorités comme une menace sérieuse à la stabilité du pays. L’organisation criminelle tente de maintenir son influence dans les zones rurales, où elle exploite la culture de la coca. En réponse à cette offensive, la guérilla a demandé aux délégations internationales de boycotter la COP16 sur la biodiversité, prévue à Cali à la fin du mois d’octobre. Une manière de protester contre la reprise des hostilités, mais aussi de tenter de discréditer les actions du gouvernement sur la scène internationale.