Cette situation a tout d'abord des répercussions parfois irréversibles sur la santé individuelle des concernés, et elle engendre d'autant plus, des problèmes majeurs au niveau de la santé publique. Afin de faire face à ce phénomène, les programmes d'adhérence au traitement et d'éducation thérapeutique sont conduits par les acteurs de santé auprès des patients. L'évolution actuelle prise par les outils de télécommunication offre par ailleurs des fonctionnalités supplémentaires en vue d'appuyer et de conforter les actions menées. Avec ses nombreux atouts, la téléphonie mobile devient un instrument incontournable au service de la médecine.
La notion d'observance médicamenteuse, essentielle pour les patients
En règle générale, le respect d'une prescription établie par le praticien est rigoureusement indiqué dans le cadre de tout traitement médical. La notion d'adhérence au traitement, également appelée observance médicamenteuse, caractérise le fait que le patient suit minutieusement les recommandations de son médecin. Pourtant, pour de multiples raisons, la majorité des patients ne se conforment pas toujours à ces prescriptions thérapeutiques. Ces facteurs peuvent par exemple tenir du patient lui-même : lorsqu'il refuse de reconnaître sa maladie, s'il ne comprend pas le bienfondé de la nécessité du traitement ou encore en cas d'absence de l'amélioration de sa santé à court terme.
De nombreux facteurs justifient la mauvaise observance
Mais, les origines de la mauvaise observance sont également imputables au traitement : les multiples prises complexes et trop fréquentes, la lassitude due au traitement ou encore la crainte des effets secondaires liés à la prise des médicaments. En outre, d'autres causes inhérentes au médecin ainsi qu'à la maladie sont également à l'origine du non-respect du patient vis-à-vis d'une prescription. Il en est par exemple ainsi lorsqu'il y a une trop mauvaise communication entre le médecin et son patient, ou encore lorsque ce dernier constate une baisse de la fréquence de ses crises. La conséquence de l'un ou l'autre de ces divers facteurs se révèle par un seul et même fait : les patients ne sont pas toujours motivés à respecter scrupuleusement leur traitement thérapeutique.
Répercussions médicale et économique de la mauvaise observance
L'observance médicamenteuse est essentielle pour de nombreuses pathologies, telles que les maladies cardio-vasculaires, le diabète ou les problèmes liés à la psychiatrie. Une mauvaise observance engendre de fait, de nombreux risques quant à l'aggravation de l'état de santé des patients. Mais, sur un plan d'ensemble, cette non-adhérence thérapeutique a également des conséquences non seulement médicales, mais également économiques. Dans l'Hexagone, une étude réalisée en 2007 par l'IGAS évalue entre 30 à 50 % les patients concernés par une mauvaise observance. Environ 8 000 décès par an et plus d'un million de journées d'hospitalisation ont pour origine une mauvaise adhérence au traitement.
La téléphonie mobile, un outil indissociable à l'adhérence thérapeutique
Pour endiguer le phénomène de mauvaise adhérence thérapeutique, les acteurs du monde médical et pharmaceutique usent de subterfuges divers. Mais, grâce à l'évolution des technologies de la télécommunication, la téléphonie mobile est devenue un instrument imparable pour amplifier les programmes d'observance. À Marseille, une équipe du CHU de la Timone a ainsi eu l'initiative d'utiliser un système dénommé CLEVERSMS pour effectuer le suivi médical des patients traités par angioplastie coronaire, dont la prise d'aspirine est essentielle pour atténuer le risque d'infarctus. Grâce à cette solution, un rappel via SMS est envoyé au malade concernant la prise de médicament, une prise de tension ou toute autre opération du même type. Une simple planification sur l'application créée par Clever Technologies est nécessaire et l'envoi de l'alerte SMS se fait automatiquement pour chaque patient.
Multiplication des « applications médicales » pour smartphones
Mis à part cette initiative, la multiplication des applications destinées aux smartphones est également une autre illustration de l'importance de la téléphonie mobile dans le processus médical. La majorité de ces applications fonctionne autour de la notion d'observance. Grâce à l'application « Mon Asthme » des laboratoires GlaxoSmithKline par exemple, des messages sont ainsi reçus par les malades pour leur rappeler de faire des tests de contrôle ou des mesures de Peak Flow. L'application « Mes traitements » développée par Malakoff Médéric propose également des fonctionnalités de rappel destinées au patient tout en indiquant le détail de tout traitement thérapeutique.
Aux Etats-Unis, certaines assurances santé conditionnent désormais les remboursements ou la délivrance de certains équipements coûteux de soins à domicile par la stricte observance des prescriptions. Pour cela les équipements de santé deviennent de plus en plus des objets connectés, capables de rendre compte à distance des conditions d'utilisation. Si ce type de surveillance peut paraitre intrusif, mais le portail Proxima du Ministère de Enseignement supérieur et de la recherche rappelle qu'aux États-Unis, « le montant des frais hospitaliers liés à la non-observance thérapeutique s’élèverait à plus de 37 milliards de dollars par an ». Il ajoute plus loin : « Aux États-Unis, les sociétés IMC ou MWV proposent des blisters équipés d’une puce RFID qui enregistre automatiquement la date et l’heure de chaque prise par le patient, cela permet de signaler des réactions indésirables et de lui rappeler les heures de prise par un signal sonore ».
La notion d'observance médicamenteuse, essentielle pour les patients
En règle générale, le respect d'une prescription établie par le praticien est rigoureusement indiqué dans le cadre de tout traitement médical. La notion d'adhérence au traitement, également appelée observance médicamenteuse, caractérise le fait que le patient suit minutieusement les recommandations de son médecin. Pourtant, pour de multiples raisons, la majorité des patients ne se conforment pas toujours à ces prescriptions thérapeutiques. Ces facteurs peuvent par exemple tenir du patient lui-même : lorsqu'il refuse de reconnaître sa maladie, s'il ne comprend pas le bienfondé de la nécessité du traitement ou encore en cas d'absence de l'amélioration de sa santé à court terme.
De nombreux facteurs justifient la mauvaise observance
Mais, les origines de la mauvaise observance sont également imputables au traitement : les multiples prises complexes et trop fréquentes, la lassitude due au traitement ou encore la crainte des effets secondaires liés à la prise des médicaments. En outre, d'autres causes inhérentes au médecin ainsi qu'à la maladie sont également à l'origine du non-respect du patient vis-à-vis d'une prescription. Il en est par exemple ainsi lorsqu'il y a une trop mauvaise communication entre le médecin et son patient, ou encore lorsque ce dernier constate une baisse de la fréquence de ses crises. La conséquence de l'un ou l'autre de ces divers facteurs se révèle par un seul et même fait : les patients ne sont pas toujours motivés à respecter scrupuleusement leur traitement thérapeutique.
Répercussions médicale et économique de la mauvaise observance
L'observance médicamenteuse est essentielle pour de nombreuses pathologies, telles que les maladies cardio-vasculaires, le diabète ou les problèmes liés à la psychiatrie. Une mauvaise observance engendre de fait, de nombreux risques quant à l'aggravation de l'état de santé des patients. Mais, sur un plan d'ensemble, cette non-adhérence thérapeutique a également des conséquences non seulement médicales, mais également économiques. Dans l'Hexagone, une étude réalisée en 2007 par l'IGAS évalue entre 30 à 50 % les patients concernés par une mauvaise observance. Environ 8 000 décès par an et plus d'un million de journées d'hospitalisation ont pour origine une mauvaise adhérence au traitement.
La téléphonie mobile, un outil indissociable à l'adhérence thérapeutique
Pour endiguer le phénomène de mauvaise adhérence thérapeutique, les acteurs du monde médical et pharmaceutique usent de subterfuges divers. Mais, grâce à l'évolution des technologies de la télécommunication, la téléphonie mobile est devenue un instrument imparable pour amplifier les programmes d'observance. À Marseille, une équipe du CHU de la Timone a ainsi eu l'initiative d'utiliser un système dénommé CLEVERSMS pour effectuer le suivi médical des patients traités par angioplastie coronaire, dont la prise d'aspirine est essentielle pour atténuer le risque d'infarctus. Grâce à cette solution, un rappel via SMS est envoyé au malade concernant la prise de médicament, une prise de tension ou toute autre opération du même type. Une simple planification sur l'application créée par Clever Technologies est nécessaire et l'envoi de l'alerte SMS se fait automatiquement pour chaque patient.
Multiplication des « applications médicales » pour smartphones
Mis à part cette initiative, la multiplication des applications destinées aux smartphones est également une autre illustration de l'importance de la téléphonie mobile dans le processus médical. La majorité de ces applications fonctionne autour de la notion d'observance. Grâce à l'application « Mon Asthme » des laboratoires GlaxoSmithKline par exemple, des messages sont ainsi reçus par les malades pour leur rappeler de faire des tests de contrôle ou des mesures de Peak Flow. L'application « Mes traitements » développée par Malakoff Médéric propose également des fonctionnalités de rappel destinées au patient tout en indiquant le détail de tout traitement thérapeutique.
Aux Etats-Unis, certaines assurances santé conditionnent désormais les remboursements ou la délivrance de certains équipements coûteux de soins à domicile par la stricte observance des prescriptions. Pour cela les équipements de santé deviennent de plus en plus des objets connectés, capables de rendre compte à distance des conditions d'utilisation. Si ce type de surveillance peut paraitre intrusif, mais le portail Proxima du Ministère de Enseignement supérieur et de la recherche rappelle qu'aux États-Unis, « le montant des frais hospitaliers liés à la non-observance thérapeutique s’élèverait à plus de 37 milliards de dollars par an ». Il ajoute plus loin : « Aux États-Unis, les sociétés IMC ou MWV proposent des blisters équipés d’une puce RFID qui enregistre automatiquement la date et l’heure de chaque prise par le patient, cela permet de signaler des réactions indésirables et de lui rappeler les heures de prise par un signal sonore ».