Mort de Hubert Germain, une page d'histoire qui se tourne
Defense.gouv
« Quand le dernier d’entre nous sera mort, la flamme s’éteindra. Mais il restera des braises. Et il faut aujourd’hui en France des braises ardentes ». Voici ce qu’écrivait Hubert Germain l’an dernier, dans son livre co-écrit avec Marc Leroy, « Espérer pour la France – Mémoires d’un Compagnon de la Libération » (éd. Belles Lettres). Mardi 12 octobre dernier, celui qui était le dernier Compagnon de la Libération, s’est éteint à l’âge de 101 ans.
Une flamme s’est éteinte. Mais les braises qu’elle laisse sont encore chaudes. C’est une véritable page d’histoire nationale qui se tourne avec la mort d’Hubert Germain. Celle écrite par les 1.038 hommes et femmes ayant été décorés de la croix de la Libération pour leur rôle dans cette entreprise inédite, et complètement folle. À l’image de la vie d’Hubert Germain.
Une flamme s’est éteinte. Mais les braises qu’elle laisse sont encore chaudes. C’est une véritable page d’histoire nationale qui se tourne avec la mort d’Hubert Germain. Celle écrite par les 1.038 hommes et femmes ayant été décorés de la croix de la Libération pour leur rôle dans cette entreprise inédite, et complètement folle. À l’image de la vie d’Hubert Germain.
Inhumé le 11 novembre au Mont Valérien
En 1940, il n’a pas encore 20 ans et prépare l’École navale. Apprenant la défaite, il délaisse ses examens et se rend à Londres pour poursuivre le combat. De là s’en suivent cinq années de combat, où il se distingue à plusieurs reprises. Bir Hakeim, El Alamein, Monte Cassino, débarquement de Provence, libération de Toulon, de la vallée du Rhône, campagne des Vosges, de l’Alsace. Hubert Germain est de toutes les batailles. Il est finalement démobilisé en 1946.
Après une carrière dans l’industrie chimique, il entre en politique, où il occupera les fonctions de maire, de député, et puis enfin de ministre. Il finit par entrer au Conseil de l’Ordre de la Libération, créé par le général de Gaule. La France lui a rendu hommage la semaine dernière. Il sera inhumé le 11 novembre prochain au Mont Valérien.
Après une carrière dans l’industrie chimique, il entre en politique, où il occupera les fonctions de maire, de député, et puis enfin de ministre. Il finit par entrer au Conseil de l’Ordre de la Libération, créé par le général de Gaule. La France lui a rendu hommage la semaine dernière. Il sera inhumé le 11 novembre prochain au Mont Valérien.