La présence de la société russe Wagner au centre des tensions
Si la Russie nie officiellement que la société Wagner, spécialisée dans la location de services de mercenaires, se trouve en République Centrafricaine, la Russie ne reconnaissant que la présence d’un millier d’instructeurs « non armés », ce n’est pas ce que rapportent les ONG sur place. Ces dernières ont même fait état de plusieurs violations des droits de l’homme à l’encontre des civils.
De plus, selon les rapports de l’ONU et de la France, les paramilitaires de la société Wagner auraient épaulé les Forces armées centrafricaines (FACA) dans une opération contre des rebelles. Le signe, selon les observateurs, d’une collaboration entre les deux groupes qui inquiète l’Union européenne, notamment concernant sa mission de formation des forces armées.
De plus, selon les rapports de l’ONU et de la France, les paramilitaires de la société Wagner auraient épaulé les Forces armées centrafricaines (FACA) dans une opération contre des rebelles. Le signe, selon les observateurs, d’une collaboration entre les deux groupes qui inquiète l’Union européenne, notamment concernant sa mission de formation des forces armées.
Une suspension temporaire des formations
Le général Jacques Langlade de Montgros, commandant de la mission de formation de l’Union européenne en République centrafricaine (EUTM-RCA) a annoncé, le 15 décembre 2021, la suspension temporaire des opérations de formation « en raison du contrôle exercé par les mercenaires de la société Wagner sur les Forces armées centrafricaines (FACA) ». L’union européenne s’inquiète en effet du « respect du droit humanitaire international », a-t-il expliqué, qui ne semble pas être respecté par les paramilitaiers du groupe Wagner.
« Ces mercenaires délivrent des formations aux FACA et les emploient en opérations. De ce fait, la suspension temporaire de nos formations vise à éviter toute imbrication avec ces mercenaires et à s'assurer qu'ils n'emploient pas les soldats centrafricains que nous avons formés. »
« Ces mercenaires délivrent des formations aux FACA et les emploient en opérations. De ce fait, la suspension temporaire de nos formations vise à éviter toute imbrication avec ces mercenaires et à s'assurer qu'ils n'emploient pas les soldats centrafricains que nous avons formés. »