Un cadre historique d'AQMI éliminé par la force Barkhane
Les Français n’ont pas encore dit leur dernier mot. Avant de quitter le Sahel, pour la majorité des troupes présentes sur place, la force Barkhane poursuit ses opérations, notamment au Mali. Des opérations destinées à cibler notamment les hauts responsables des groupes armés terroristes implantés dans la zone. Parmi eux, Al-Qaïda au Maghreb islamique.
Et certaines de ces opérations s’avèrent payantes. Ainsi, dans la nuit du 25 au 26 février dernier, Yahia Djouadi, alias Abou Ammar al-Jazairi, a été éliminé lors d'une opération au sol, appuyée par un hélicoptère Tigre ainsi que des drones. Il s’agit de l’un des cadres historiques d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), qui s’était replié à environ 100 kilomètres, au nord de Tombouctou.
Et certaines de ces opérations s’avèrent payantes. Ainsi, dans la nuit du 25 au 26 février dernier, Yahia Djouadi, alias Abou Ammar al-Jazairi, a été éliminé lors d'une opération au sol, appuyée par un hélicoptère Tigre ainsi que des drones. Il s’agit de l’un des cadres historiques d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), qui s’était replié à environ 100 kilomètres, au nord de Tombouctou.
Le coordinateur financier d'AQMI au Mali
Comme toujours pour ce genre d’opérations, le délai entre l’annonce, faite lundi 7 mars dernier par l’État-Major des Armées (EMA), et la date de la mission s’explique par le côté sensible d’une telle mission, et par la nécessité d’identifier formellement la cible afin de confirmer son élimination. D’autant plus lorsqu'il s’agit d’un cadre important d’une organisation terroriste, comme c’est le cas ici.
Yahia Djouadi s’était engagé dans la voie du jihad en 1994. Nommé pendant un moment émir du Sahara en lieu et place de Mokhtar Belmokhtar, présumé mort suite à une frappe française, il a été nommé émir d’AQMI pour la Libye avant de gagner le Mali en 2019, en tant que coordinateur financier de l’organisation. Il était inscrit depuis 2008 sur la liste des sanctions des Nations-Unies.
Yahia Djouadi s’était engagé dans la voie du jihad en 1994. Nommé pendant un moment émir du Sahara en lieu et place de Mokhtar Belmokhtar, présumé mort suite à une frappe française, il a été nommé émir d’AQMI pour la Libye avant de gagner le Mali en 2019, en tant que coordinateur financier de l’organisation. Il était inscrit depuis 2008 sur la liste des sanctions des Nations-Unies.