Un nouveau sous-marin pour la marine russe
La marine russe vient de recevoir un nouveau sous-marin. Baptisé K-329 Belgorod, l’idée d’un tel submersible avait été amorcée en 1992 au chantier naval Sevmash, avant d’être interrompue à deux reprises, en 1996 et en 2006. La construction d’un tel sous-marin avait alors repris en 2012. Sur le papier, il s’agit d’un sous-marin lanceur de missiles de croisières de classe Oscar II.
Mais ce dernier dispose d’une petite particularité. Il est en effet capable de lancer la torpille nucléaire dronisée Status-6 Poseïdon. Il s’agit d’une arme dévoilée par Vladimir Poutine en mars 2018. Il s’agit d’une torpille autonome intercontinentale capable d’emporter une charge nucléaire de deux mégatonnes au moins. Un engin doté d’une portée illimitée et pouvant naviguer à la vitesse de 70 noeuds à une profondeur de 1.000 mètres.
Mais ce dernier dispose d’une petite particularité. Il est en effet capable de lancer la torpille nucléaire dronisée Status-6 Poseïdon. Il s’agit d’une arme dévoilée par Vladimir Poutine en mars 2018. Il s’agit d’une torpille autonome intercontinentale capable d’emporter une charge nucléaire de deux mégatonnes au moins. Un engin doté d’une portée illimitée et pouvant naviguer à la vitesse de 70 noeuds à une profondeur de 1.000 mètres.
Six torpilles nucléaires à son bord
Des performances qui ont de quoi inquiéter l’Occident, surtout dans le contexte géopolitique actuel. Il aura visiblement fallu d’importantes modifications sur le projet initial du K-329 Belgorod pour pouvoir emporter une telle torpille, à commencer notamment par un allongement de la coque d’une bonne vingtaine de mètres par rapport aux mensurations de départ.
Le K-329 Belgorod a ainsi pu entamer des essais en mer Blanche en avril 2019. Et c’est le 8 juillet dernier, que le chantier naval Sevmash a annoncé avoir officiellement remis le sous-marin à la marine russe, après une cérémonie officielle, où à aucun moment il n’aura été question de torpille nucléaire. Un comble pour un navire capable d’en emporter pas moins de six à son bord…
Le K-329 Belgorod a ainsi pu entamer des essais en mer Blanche en avril 2019. Et c’est le 8 juillet dernier, que le chantier naval Sevmash a annoncé avoir officiellement remis le sous-marin à la marine russe, après une cérémonie officielle, où à aucun moment il n’aura été question de torpille nucléaire. Un comble pour un navire capable d’en emporter pas moins de six à son bord…