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Quand l’Armée de Terre empêche ses pilotes de quitter l’institution




Publié par le 27 Septembre 2021

Un député (UDI) a adressé une question écrite à la ministre des Armées, Florence Parly, dans laquelle il s’étonne que certains pilotes de l’ALAT, passés officiers en 2008, soient aujourd’hui empêchés de quitter l’institution malgré un temps de service de 20 ans.



Des officiers retenus par l'Armée de Terre

Wikipedia
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En 2008, la bonne nouvelle tombait pour de nombreux pilotes de l’Aviation légère de l’Armée de Terre (ALAT). Tous allaient pouvoir devenir officiers, automatiquement. Y compris ceux qui avaient été recrutés en tant que sous-officiers sous contrat. Une promotion aux multiples bénéfices. Mais il y a un véritable revers à cette médaille, qui s’exprime aujourd’hui.

Le député UDI, Thierry Benoît, a en effet soulevé le problème dans une question écrite adressée à Florence Parly, la ministre des Armées. Dans ce document, il s’étonne que ces pilotes, donc officiers, soient aujourd’hui empêchés de quitter l’institution malgré un temps de service de 20 ans, durée à partir de laquelle ils pourraient en effet prétendre au grand départ, pour le privé.

Un statut général militaire peu clair sur la question

La question est presque sémantique. Voire de l’ordre de la pure interprétation. L’Armée de Terre considère que ces pilotes doivent effectuer un temps de service de 20 ans en tant qu’officier. Et non pas 20 ans tous services confondus. On comprend ainsi que les compteurs d’ancienneté ont été remis à zéro le jour où ces pilotes ont accepté de devenir officiers.

Le texte du statut général militaire n’est pas vraiment clair. Il est stipulé que peuvent être placés en congé du personnel navigant les militaires servant en vertu d’un contrat totalisant dix-sept ans de service militaires dont dix dans le personnel navigant. Se pose également la question des moyens de contrainte du gestionnaire des armées pour retenir ces soldats. On attend désormais la réponse de Florence Parly.



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