Enderi

Accueil
Envoyer à un ami
Version imprimable


Au Mali, l’armée française pleure ses morts




Publié par le 7 Septembre 2020

Deux soldats français ont été tués au Mali samedi 5 septembre dernier, dans l’explosion de leur véhicule sur un engin piégé.



Deux soldats français morts au Mali

Wikipedia
Wikipedia
Quarante cinq. Depuis le début de l’engagement militaire français au Sahel, en 2013, pas moins de 45 soldats français sont morts sur place. Samedi 5 septembre dernier, deux soldats mourraient dans l’explosion de leur véhicule sur un engin piégé. Les deux soldats appartenaient au régiment de hussards parachutistes de Tarbes, un régiment qui avait déjà perdu l'un des siens lors d'une opération militaire française le 23 juillet dernier.

Les deux derniers soldats morts au Mali sont le brigadier-chef S.T. (son nom n’a pas été dévoilé comme le voulait sa famille), et le hussard parachutiste de première classe Arnaud Volpe. Ils opéraient avec leur régiment dans la région de Tessalit, dans le nord du Mali. Leur véhicule blindé a explosé sur un engin explosif improvisé. Malgré les soins apportés aux deux militaires, ils sont finalement décédés.

5.000 soldats engagés au Sahel

Les deux soldats étaient arrivés au Mali au début de l’été dernier. Arnaud Volpe était âgé de 24 ans. Il était affecté au quatrième escadron du 1er RHP de Tarbes en tant que tireur 12.7 sur véhicule blindé léger (VBL). Il est décoré de la médaille outre-mer avec agrafe Sahel. L’Élysée a salué le courage et la détermination des militaires français déployés au Sahel, et notamment au Mali, où le contexte politique et sécuritaire reste confus.

Actuellement, quelque 5.000 soldats français sont déployés au Sahel dans le cadre de l’opération Barkhane. Une opération qui a débuté en août 2014 et qui a pris le relais de l’opération Serval, étendant par là son champ d’action à toute la bande sahélo-saharienne. Une zone aussi vaste que l’Europe. Pour rappel, en matière de pertes humaines, l’année 2019 restera pour l’armée française l’annus horribilis, au Sahel.



Nouveau commentaire :

ENDERI promeut la liberté d'expression, dans le respect des personnes et des opinions. La rédaction d'ENDERI se réserve le droit de supprimer, sans préavis, tout commentaire à caractère insultant, diffamatoire, péremptoire, ou commercial.

Dans la même rubrique :
< >

Jeudi 19 Décembre 2024 - 08:44 Un nouveau commandant à la barre du Vendémiaire

Mercredi 18 Décembre 2024 - 17:05 Révolution syrienne