Une commande d'environ 300 millions d'euros
Florence Parly au secours d'Airbus. En déplacement jeudi 15 avril dernier sur le site d'Airbus Hélicoptères à Marignane, dans le Sud de la France, la ministre des Armées a officialisé une commande anticipée de huit hélicoptères Caracal. Une commande destinée à soutenir l'industriel aéronautique français, frappé de plein fouet par la crise sanitaire et économique qui secoue le pays depuis plus d'un an.
Cette commande représente une somme d'environ 300 millions d'euros. La construction de ces huit hélicoptères Caracal, qui remplacent progressivement les Cougar et les Puma en service depuis des années au sein des Armées françaises, permettra à Airbus hélicoptères de « garantir une charge de travail équivalente à 960 emplois » et cela durant trois ans, a notamment précisé le ministère des Armées.
Un plan de soutien au secteur aéronautique
La même journée, La Défense a poursuivi son shopping de printemps avec la commande d'un prototype de drone aérien destiné à la Marine nationale, SDAM. Il s'agit concrètement d'un drone hélicoptère, disposant d'une autonomie de dix heures et d'un rayon d'action de 185 kilomètres. Tout l'enjeu pour un tel drone est désormais de maîtriser les appontages automatiques sur les petites plateformes des bâtiments de la Royale.
Deux commandes qui s'inscrivent dans le plan de soutien massif apporté par le gouvernement au secteur aéronautique. Un plan de soutien d'une valeur de 15 milliards d'euros, annoncé en juin dernier. Un secteur mis à mal par le contexte sanitaire, avec l'annulation ou le report des commandes effectuées par les compagnies aériennes, clouées au sol pour l'instant à cause du Covid-19.
Deux commandes qui s'inscrivent dans le plan de soutien massif apporté par le gouvernement au secteur aéronautique. Un plan de soutien d'une valeur de 15 milliards d'euros, annoncé en juin dernier. Un secteur mis à mal par le contexte sanitaire, avec l'annulation ou le report des commandes effectuées par les compagnies aériennes, clouées au sol pour l'instant à cause du Covid-19.