Plusieurs cas de contamination au sein des armées
Pas de cas grave, ni de décès. Mais la propagation du coronavirus se poursuit dans les armées françaises, à vitesse contenue. Le 27 mars dernier, le ministère des Armées déclarait à la présidente de la commission de La Défense nationale de l'Assemblée nationale que 600 soldats étaient pour l'heure contaminés par le coronavirus.
Parmi eux, 80 hommes et femmes appartiennent à la Marine nationale. Une bonne partie de ces marins appartient au corps des marins-pompiers de Marseille (BMPM), en première ligne pour la prise en charge des malades du coronavirus. Il faut désormais ajouter à cela 50 cas supplémentaires décelés sur le porte-avions Charles-de-Gaulle.
Parmi eux, 80 hommes et femmes appartiennent à la Marine nationale. Une bonne partie de ces marins appartient au corps des marins-pompiers de Marseille (BMPM), en première ligne pour la prise en charge des malades du coronavirus. Il faut désormais ajouter à cela 50 cas supplémentaires décelés sur le porte-avions Charles-de-Gaulle.
Un impact direct sur les opérations extérieures
Trois marins du porte-avions ont d'ailleurs été évacués à titre préventif le 9 avril dernier, direction l'aéroport de Lisbonne où les attendait un Falcon 900 qui les a conduits à Toulon, où le porte-avions doit normalement arriver avant la fin du mois d'avril, ayant écourté sa mission dans l'Atlantique à cause de l'épidémie.
Cette épidémie de coronavirus bouleverse les opérations extérieures des armées françaises. Aucun impact pour l'opération Barkhane, malgré la contamination de quatre officiers, dont trois ont été rapatriés. Cela dit, tous les soldats qui partent pour les théâtres d'opération de Daman, de Chammal ou de Barkhane seront mis en quartozaine systématique, à Miramas, à Saint-Mandrier ou dans leur base d'origine.
Cette épidémie de coronavirus bouleverse les opérations extérieures des armées françaises. Aucun impact pour l'opération Barkhane, malgré la contamination de quatre officiers, dont trois ont été rapatriés. Cela dit, tous les soldats qui partent pour les théâtres d'opération de Daman, de Chammal ou de Barkhane seront mis en quartozaine systématique, à Miramas, à Saint-Mandrier ou dans leur base d'origine.