Un dispositif de vidéosurveillance camouflé
C’est à s’y méprendre. Sur les images de la vidéo publiée le 28 novembre dernier par Zvezda TV, la chaîne d’information du ministère russe de la Défense, on peut voir un soldat déposer au sol une grosse pierre. Le soldat finit par s’éloigner de son caillou, et l’on peut alors voir des roulettes apparaître sous le rocher en question. Il s’agit en fait d’un dispositif de vidéosurveillance, camouflé.
Ce dispositif a été développé par les étudiants de l’Académie militaire d’aviation Zhukovsky-Gagarine, et leurs professeurs. Cette académie est située à Voronej, une ville du sud de la Russie. L’objectif de ce rocher-espion est bien évidemment de disposer d’un système de vidéosurveillance discret, et mobile, comme on peut le constater sur la vidéo de Zvezda.
Ce dispositif a été développé par les étudiants de l’Académie militaire d’aviation Zhukovsky-Gagarine, et leurs professeurs. Cette académie est située à Voronej, une ville du sud de la Russie. L’objectif de ce rocher-espion est bien évidemment de disposer d’un système de vidéosurveillance discret, et mobile, comme on peut le constater sur la vidéo de Zvezda.
Une autonomie de quinze heures en fonctionnement
Le ministère de la Défense russe n’a évidemment pas fourni toutes les spécificités d’un tel engin. On sait néanmoins que ce rocher-espion dispose d’une autonomie de vingt-quatre heures lorsqu’il est en veille, et de quinze heures lorsqu’il fonctionne, c’est-à-dire lorsqu’il récupère et transmet des informations. Notez que pour que ce dispositif fonctionne, le soldat qui le commande doit se trouver dans un rayon de deux kilomètres.
Ce n’est toutefois pas la première fois qu’un tel dispositif est développé dans un cadre de Défense. Il se pourrait même que Moscou s’inspire d’une expérience passée. En 2006, la Russie avait accusé quatre diplomates britanniques d’avoir utilisé un faux rocher espion pour collecter des informations fournies par un agent double russe, au service du MI6. Une mésaventure qui semble avoir fait des petits…
Ce n’est toutefois pas la première fois qu’un tel dispositif est développé dans un cadre de Défense. Il se pourrait même que Moscou s’inspire d’une expérience passée. En 2006, la Russie avait accusé quatre diplomates britanniques d’avoir utilisé un faux rocher espion pour collecter des informations fournies par un agent double russe, au service du MI6. Une mésaventure qui semble avoir fait des petits…