Un missile qui vole à 10.000 kilomètres par heure
Nom de code : Kinjal. Derrière ce mot, qui signifie « Dague », se cache la nouvelle arme de l’aéronavale russe. Il s’agit d’un missile hypersonique, qui s’inscrit dans la dynamique des six nouvelles armes de la Russie, vantées par Vladimir Poutine à de nombreuses reprises dans ses discours. Les forces aéronavales russes pourraient bientôt en prendre possession.
D’une longueur de 7,4 mètres pour un poids de quatre tonnes, ce missile est capable de voler à plus de 10.000 kilomètres par heure, soit dix fois la vitesse du son. Il peut en outre frapper une cible située dans un rayon de 2.000 kilomètres. Avec de telles dimensions, il faut évidemment bénéficier d’appareils capables d’emporter le Kinjal.
D’une longueur de 7,4 mètres pour un poids de quatre tonnes, ce missile est capable de voler à plus de 10.000 kilomètres par heure, soit dix fois la vitesse du son. Il peut en outre frapper une cible située dans un rayon de 2.000 kilomètres. Avec de telles dimensions, il faut évidemment bénéficier d’appareils capables d’emporter le Kinjal.
Des explosifs conventionnels ou des têtes nucléaires
Pour larguer un tel engin, les appareils qui l’emporteront devront le lancer à plus de 12.000 kilomètres d’altitude. Une fois largué, le Kinjal effectuera une descente rapide, en planant, avant de lancer ses moteurs et de suivre une trajectoire complexe, dans le but de tout faire pour éviter d’être intercepté. En théorie, seuls les bombardiers TU-M22 et les chasseurs Mig-31, dans une version modifiée, seront capables de pouvoir emporter un tel missile sous leurs ailes.
La tête du Kinjal sera équipé normalement d’explosifs conventionnels. Mais en cas de conflit majeur, le missile pourra également emporter des ogives nucléaires. Le Kinjal a pour vocation de frapper des cibles au sol, ainsi que des navires de guerre. Les premiers escadrons à se doter du Kinjal seront ceux situés au Kamchatka, une péninsule proche de l’Alaska, et donc du territoire américain.
La tête du Kinjal sera équipé normalement d’explosifs conventionnels. Mais en cas de conflit majeur, le missile pourra également emporter des ogives nucléaires. Le Kinjal a pour vocation de frapper des cibles au sol, ainsi que des navires de guerre. Les premiers escadrons à se doter du Kinjal seront ceux situés au Kamchatka, une péninsule proche de l’Alaska, et donc du territoire américain.