La présence française au Mali en débat
Partira, partira pas ? Depuis un certain temps, la question de la présence militaire française au Mali se pose, de manière plus ou moins régulière. Un débat qui intervient au gré des actualités, qu’il s’agisse des soubresauts sociaux, politiques, ou militaires du Mali, ou bien à l’occasion d’un décès dans les rangs de l’armée française, dans le cadre de l’opération Barkhane. Pour rappel, 55 soldats français ont perdu la vie au Sahel depuis le lancement de l’opération Serval, à laquelle a succédé Barkhane.
La question s’est de nouveau posée dimanche 30 mai dernier. Durant un entretien accordé au Journal du Dimanche durant son déplacement au Rwanda et en Afrique du Sud, Emmanuel Macron a expliqué ne pas vouloir rester « aux côtés d’un pays où il n’y a plus de légitimité démocratique, ni de transition ». Une allusion directe à la mise à l’écart par la junte malienne du président de transition Bah N’Daw et du Premier ministre Moctar Ouane.
La question s’est de nouveau posée dimanche 30 mai dernier. Durant un entretien accordé au Journal du Dimanche durant son déplacement au Rwanda et en Afrique du Sud, Emmanuel Macron a expliqué ne pas vouloir rester « aux côtés d’un pays où il n’y a plus de légitimité démocratique, ni de transition ». Une allusion directe à la mise à l’écart par la junte malienne du président de transition Bah N’Daw et du Premier ministre Moctar Ouane.
La crainte d'une montée de l'islamisme radical
De quoi relancer le débat sur la présence française. Le président et le Premier ministre maliens étaient arrivés au pouvoir après un putsch mené en août 2020 contre Ibrahim Boubacar Keïta. Ils étaient chargés en théorie de mener une transition politique et démocratique efficace dans ce pays ravagé par la guerre et les conflits entre clans depuis plusieurs années.
Avec l’arrivée au pouvoir de la junte malienne, Emmanuel Macron semble craindre une montée de l’islamisme radical au niveau politique, dans ce pays. « Il y a aujourd’hui cette tentation au Mali. Mais si cela va dans ce sens, je me retirerai ». Un ultimatum adressé très clairement aux forces au pouvoir, par intérim. La France est engagée au Mali depuis 2013. Environ 5.100 hommes y sont actuellement déployés.
Avec l’arrivée au pouvoir de la junte malienne, Emmanuel Macron semble craindre une montée de l’islamisme radical au niveau politique, dans ce pays. « Il y a aujourd’hui cette tentation au Mali. Mais si cela va dans ce sens, je me retirerai ». Un ultimatum adressé très clairement aux forces au pouvoir, par intérim. La France est engagée au Mali depuis 2013. Environ 5.100 hommes y sont actuellement déployés.