Une rupture stratégique
La France va améliorer son arsenal militaire. Les autorités militaires françaises ont réussi pour la première fois le lancement d’un missile de croisière, depuis un sous-marin. Ce tir test a été effectué mardi 21 octobre dernier au large de Biscarrosse, dans le sud-ouest du pays, depuis un sous-marin à propulsion nucléaire, le Suffren. Un tir réalisé avec succès pour ce missile de croisière naval (MdCN).
La ministre des Armées, Florence Parly, s’est félicitée d’un tel lancement. La ministre des Armées y voit « une véritable rupture stratégique », tout en rappelant sa fierté envers les marins, la Direction générale de l’armement, et l’industrie française. Florence Parly a expliqué que le lancement réussi de ce missile conférait « une nouvelle capacité stratégique » à la Marine nationale.
La ministre des Armées, Florence Parly, s’est félicitée d’un tel lancement. La ministre des Armées y voit « une véritable rupture stratégique », tout en rappelant sa fierté envers les marins, la Direction générale de l’armement, et l’industrie française. Florence Parly a expliqué que le lancement réussi de ce missile conférait « une nouvelle capacité stratégique » à la Marine nationale.
S'attaquer à des cibles terrestres longue distance
Ce lancement de missile est loin d’être anodin. Jusqu’à présent, les sous-marins français pouvaient frapper deux types de cibles : d’autres sous-marins ennemis, et des navires de surface. Désormais, les submersibles français pourront s’attaquer à des cibles longue distance, comme des infrastructures terrestres lourdes. Et à l’heure actuelle, peu de pays peuvent se vanter de posséder une telle technologie.
Quant au Suffren, il est le premier exemplaire d’une série de six nouveaux sous-marins nucléaires d’attaque (SNA). Des engins redoutables car plus discrets, mais également plus lourdement armés. Ce sous-marin doit être livré d’ici la fin de l’année 2020. Il entrera officiellement en service au sein de la Royale l’année prochaine.
Quant au Suffren, il est le premier exemplaire d’une série de six nouveaux sous-marins nucléaires d’attaque (SNA). Des engins redoutables car plus discrets, mais également plus lourdement armés. Ce sous-marin doit être livré d’ici la fin de l’année 2020. Il entrera officiellement en service au sein de la Royale l’année prochaine.