Vers un renforcement des capacités de défense de la Corée du Nord
La Corée du Nord débute l’année sur les chapeaux de roue, et se remet à agiter les peurs d’une guerre nucléaire. Durant la cinquième session du septième Comité central de son parti, le Parti des travailleurs de Corée (PTC), le dirigeant nord-coréen Kim Kong Un a tout d’abord appelé son pays à renforcer ses capacités de défense nationale, comme l’a rapporté l’Agence de presse centrale coréenne (KCNA).
Kim Jong Un a ainsi demandé aux responsables et aux scientifiques de l’industrie de défense, « à lutter dur pour les activités sacrées destinées à renforcer les capacités de défense nationale de toutes les manières possibles, avec une fidélité invariable envers le Parti et la révolution ». L’objectif étant bien sûr de bénéficier d’une capacité de dissuasion nucléaire, afin de contenir les menaces américaines.
Kim Jong Un a ainsi demandé aux responsables et aux scientifiques de l’industrie de défense, « à lutter dur pour les activités sacrées destinées à renforcer les capacités de défense nationale de toutes les manières possibles, avec une fidélité invariable envers le Parti et la révolution ». L’objectif étant bien sûr de bénéficier d’une capacité de dissuasion nucléaire, afin de contenir les menaces américaines.
Une fracture diplomatique de taille
Kim Jong Un a par ailleurs promis une action « sidérante » contre les États-Unis. « Nous n’avons aucune raison de continuer à être liés unilatéralement par cet engagement. Le monde va découvrir dans un proche avenir une nouvelle arme stratégique que détient la Corée du Nord » a précisé le leader nord-coréen. Une allusion directe au moratoire sur les essais nucléaires et de missiles balistiques. Un engagement qu’avait pris Kim Jong Un en 2018.
Un véritable changement de braquet de la part du dictateur nord-coréen, qui semblait se diriger, depuis deux ans, vers un apaisement des tensions. Avec son voisin sud-coréen d’une part, mais surtout avec Donald Trump, qui avait été l’un des artisans principaux du dégel des relations entre les deux Corée. Des propos immédiatement condamnés par le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo.
Un véritable changement de braquet de la part du dictateur nord-coréen, qui semblait se diriger, depuis deux ans, vers un apaisement des tensions. Avec son voisin sud-coréen d’une part, mais surtout avec Donald Trump, qui avait été l’un des artisans principaux du dégel des relations entre les deux Corée. Des propos immédiatement condamnés par le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo.