L'aide européenne mise à mal par des dissonnances
L’Europe ne semble pas répondre à l’unisson aux demandes de soutien de l’Ukraine. Début février, l’Union européenne annonçait vouloir renforcer son aide militaire en faveur de Kiev. Pour cela, c’est une nouvelle enveloppe de 500 millions d’euros qui avait alors été débloquée, ainsi qu’un effort supplémentaire de 45 millions d’euros.
Dans le renforcement de ce soutien militaire, figurait notamment la livraison d’armes, ainsi que la formation de soldats ukrainiens au maniement de ces armes étrangères. L’objectif aujourd’hui est d’arriver à 30.000 soldats formés par les différents Etats composant l’Union européenne. Seulement, tout le monde ne semble pas du même avis.
Dans le renforcement de ce soutien militaire, figurait notamment la livraison d’armes, ainsi que la formation de soldats ukrainiens au maniement de ces armes étrangères. L’objectif aujourd’hui est d’arriver à 30.000 soldats formés par les différents Etats composant l’Union européenne. Seulement, tout le monde ne semble pas du même avis.
La neutralité de l'Autriche
Parmi eux, on peut citer la Hongrie, qui fraie encore avec la Biélorussie, pays qui facilite le passage de troupes russes pour leur offensive. Et depuis peu, l’Autriche. Cette dernière, qui participe bien au soutien financier en faveur de l’Ukraine, refuse néanmoins d’apporter une quelconque aide militaire à Kiev. Qu’il s’agisse de fourniture d’armes, ou de formation militaire.
Elle a récemment indiqué qu’elle refuserait de former les soldats ukrainiens à l’usage du char Leopard 2, dont des exemplaires vont être livrés par l’Allemagne, la Pologne ou encore la Norvège. Une décision « souveraine » prise selon l’Autriche dans un cadre légal, et en vue de respecter sa neutralité. Pour rappel, l’Autriche est un pays qui s’interdit de livrer des armes ou de fournir le moindre service militaire à un pays en guerre.
Elle a récemment indiqué qu’elle refuserait de former les soldats ukrainiens à l’usage du char Leopard 2, dont des exemplaires vont être livrés par l’Allemagne, la Pologne ou encore la Norvège. Une décision « souveraine » prise selon l’Autriche dans un cadre légal, et en vue de respecter sa neutralité. Pour rappel, l’Autriche est un pays qui s’interdit de livrer des armes ou de fournir le moindre service militaire à un pays en guerre.