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Burkina Faso : une soixantaine de jihadistes éliminés avec l’aide de Barkhane




Publié par le 31 Janvier 2022

Peu de temps avant le coup d’État qui a renversé le président Roch Marc Christian Kaboré alors au pouvoir, les forces burkinabé, assistées par Barkhane, ont porté un coup dur à la mouvance jihadiste locale.



Une réussite pour l'opération Laabingol

Wikipedia
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Le contexte politique est trouble, mais l’objectif des forces françaises présentes au Burkina Faso est toujours très clair. Peu de temps avant le coup d’État du 24 janvier dernier, qui a renversé du pouvoir le président Roch Marc Christian Kaboré, les forces militaires burkinabé, assistées par des unités militaires françaises de l’opération Barkhane, ont éliminé une soixantaine de jihadistes dans le Nord du pays.

Durant cette opération, baptisée Laabingol, qui s’est déroulée du 15 au 23 janvier dernier, une vingtaine de motos et plusieurs pick-ups armés ont été détruits, dans une zone proche de la frontière du Mali. Un endroit connu pour abriter des refuges destinés aux différents groupes jihadistes. Côté français, la majorité des frappes ont été effectuées par une patrouille d’hélicoptères Tigre, mais également par des chasseurs Mirage 2000 ainsi que des drones.

Un contexte politique tendu

L’état-major des Armées s’est félicité du résultat d’une telle opération. Il manifeste, selon lui, "le très bon niveau de coopération avec les forces armées du Burkina Faso, en appui desquelles la Force Barkhane s’est engagée pour protéger les populations et lutter contre le terrorisme". Une opération qui illustre également "l’engagement et la détermination de Barkhane et de tous ses partenaires à poursuivre le combat contre les groupes armés terroristes".

Cette opération intervient dans un contexte politique tendu au Burkina Faso. Quelques jours après ces succès militaires, le président Roch Marc Christian Kaboré a été renversé par un coup d’État militaire, et placé en résidence surveillée. Le nouvel homme fort du pays, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, a rapidement déclaré que le Burkina Faso avait plus que jamais besoin de ses partenaires.



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