Burkina Faso : deux coup d'État en quelques mois
Deux coup d’État en quelques mois. Vendredi 30 septembre, le colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, était destitué par un nouveau coup d’État. Ce dernier avait pris le pouvoir au Burkina Faso en janvier dernier, à la suite d’un même coup d’État. Depuis sa destitution, il refusait catégoriquement d’abdiquer et de laisser le pouvoir au capitaine Ibrahim Traoré, le nouveau chef autoproclamé de la junte.
C’est désormais chose faite. Dimanche 2 octobre, des chefs religieux et communautaires ont annoncé que le colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba avait finalement accepté de démissionner. Ces derniers ont expliqué que cette démission s’était faite après des actions de médiation, en vue d’éviter des affrontements entre populations aux conséquences humaines et matérielles graves.
C’est désormais chose faite. Dimanche 2 octobre, des chefs religieux et communautaires ont annoncé que le colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba avait finalement accepté de démissionner. Ces derniers ont expliqué que cette démission s’était faite après des actions de médiation, en vue d’éviter des affrontements entre populations aux conséquences humaines et matérielles graves.
Vers un rapprochement avec la Russie ?
Ce changement de leader n’a toutefois pas manqué de provoquer des actions de contestation contre la France. L’institut français de Ouagadougou a été attaqué samedi par des manifestants hostiles à l’Hexagone. Tout comme l’ambassade de France qui a été également prise pour cible par des personnes hostiles, repoussées à coup de gaz lacrymogènes.
De son côté, le capitaine Ibrahim Traoré a appelé dimanche 2 octobre à cesser les actions contre la France. Par ailleurs, les partisans du nouveau chef autoproclamé de la junte ont annoncé vouloir aller vers d’autres partenaires dans la lutte contre le terrorisme. Un discours qui fait penser à celui tenu au Mali avant le départ des forces françaises de Barkhane, et qui laisse à penser que le Burkina Faso souhaiterait se rapprocher de forces étrangères, telles que la Russie, dont des drapeaux ont été aperçus durant les manifestations anti-français sur place.
De son côté, le capitaine Ibrahim Traoré a appelé dimanche 2 octobre à cesser les actions contre la France. Par ailleurs, les partisans du nouveau chef autoproclamé de la junte ont annoncé vouloir aller vers d’autres partenaires dans la lutte contre le terrorisme. Un discours qui fait penser à celui tenu au Mali avant le départ des forces françaises de Barkhane, et qui laisse à penser que le Burkina Faso souhaiterait se rapprocher de forces étrangères, telles que la Russie, dont des drapeaux ont été aperçus durant les manifestations anti-français sur place.