L'abandon du pennant number
Il sera sans doute de plus en plus compliqué d’identifier les navires français à l’avenir. Dans une publication la semaine dernière, le site spécialisé Mer&Marine expliquait que la frégate multimissions à capacité de défense aérienne (FREMM DA) Alsace n’arborait plus son « pennant number », le numéro D656, sur sa coque. Ce numéro, que l’on peut traduire par numéro de coque ou numéro de fanion, représente en quelque sorte la carte d’identité d’un navire.
La Marine nationale s’est expliquée sur le sujet. Elle a ainsi indiqué que la frégate Alsace serait bientôt rejointe par la frégate Lorraine. Une décision qui s’inscrit d’après la Royale dans la lignée de la Revue nationale stratégique, en matière de guerre informationnelle. Pour la Marine nationale, il est clair aujourd’hui que l’incertitude sur l’identité des navires français peut apporter un avantage tactique.
La Marine nationale s’est expliquée sur le sujet. Elle a ainsi indiqué que la frégate Alsace serait bientôt rejointe par la frégate Lorraine. Une décision qui s’inscrit d’après la Royale dans la lignée de la Revue nationale stratégique, en matière de guerre informationnelle. Pour la Marine nationale, il est clair aujourd’hui que l’incertitude sur l’identité des navires français peut apporter un avantage tactique.
Entretenir le brouillard de guerre informatique
Une manière pour la Marine nationale de prendre l’initiative à l’occasion de l’extension des conflits dans le champ de la guerre informationnelle. Une initiative qui va visiblement encore plus loin. La Marine nationale doit prochainement lancer une nouvelle mission : Antarès. Et elle est restée volontairement vague sur la composition du groupe aéronaval autour du porte-avions Charles de Gaulle…
Elle a néanmoins insisté sur l’imprévisibilité de cette mission, qui est le seul atout majeur « pour garantir la liberté d’action et celle de manoeuvre en haute mer, y compris dans les zones contestées ». Dès lors, on peut dire que la Marine nationale souhaite entretenir le mystère, et « entretenir le brouillard de guerre informationnelle ». La Marine nationale de demain pourrait ainsi être anonyme, si cette initiative se solde par une plus-value…
Elle a néanmoins insisté sur l’imprévisibilité de cette mission, qui est le seul atout majeur « pour garantir la liberté d’action et celle de manoeuvre en haute mer, y compris dans les zones contestées ». Dès lors, on peut dire que la Marine nationale souhaite entretenir le mystère, et « entretenir le brouillard de guerre informationnelle ». La Marine nationale de demain pourrait ainsi être anonyme, si cette initiative se solde par une plus-value…