La Gendarmerie nationale s’apprête à recruter massivement

Changement de braquet pour la Gendarmerie nationale. Depuis 2008, 500 brigades de gendarmerie avaient été fermées dans le cadre de la Révision des politiques publiques. Il semblerait que les pouvoirs publics aient décidé de mettre fin à cette effusion. C’est en tout cas le sens de la Loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur (LOPMI).

Cette loi, qui vient d’être adoptée en première lecture par le Sénat, prévoit notamment la création de 200 nouvelles brigades de gendarmerie sur la période 2022-2027. Une loi qui va dans le sens du général Christian Rodriguez, le directeur général de la Gendarmerie nationale. Auditionné l’été dernier devant le Parlement, ce dernier avait plaidé pour davantage de proximité, et donc davantage de moyens humains.

Ces dernières devraient être adaptées aux territoires sur lesquels elles sont appelées à se déployer. Notamment en matière de moyens. Les nouvelles brigades de gendarmerie pourront en effet être dotées de chevaux, de motos ou encore de trottinettes électriques pour s’adapter au mieux à la géographie des lieux.

Ces 200 nouvelles brigades devraient finalement augmenter les effectifs de la Gendarmerie nationale de 8.500 postes, dont 3.000 à partir de 2023. Pour rappel, la Gendarmerie nationale compte actuellement 100.000 militaires d’active et pas moins de 31.000 réservistes. Quoi qu’il en soit, la Gendarmerie nationale vient de lancer une nouvelle campagne de communication pour accompagner l’augmentation de ses effectifs, en vue de recruter entre 10.000 et 12.000 gendarmes.