Les entreprises d'armement n'ont plus la cote auprès des banques
Les banques françaises sont-elles sur le point de craquer face à la pression des ONG et d’éventuelles sanctions venues de l’autre côté de l’Atlantique ? Il semblerait que ce soit le cas, au regard de la politique qu’elles mènent avec les entreprises d’armement nationales, considérées visiblement comme des profils à risque, ou des persona non grata.
Ces entreprises ont de plus en plus de mal à trouver un financement auprès des institutions bancaires de l’Hexagone, pour exporter leurs produits à travers le monde. Les banques appliqueraient en effet des règles de compliance excessives envers ce genre de clients, pourtant issus d’un domaine souverain, et soutenus par les pouvoirs publics.
Ces entreprises ont de plus en plus de mal à trouver un financement auprès des institutions bancaires de l’Hexagone, pour exporter leurs produits à travers le monde. Les banques appliqueraient en effet des règles de compliance excessives envers ce genre de clients, pourtant issus d’un domaine souverain, et soutenus par les pouvoirs publics.
Des réticences pour accompagner et financer ce secteur
C’est le constat que l’on peut tirer d’une note envoyée par le Groupement des industries françaises de défense et de sécurité terrestres et aéroterrestres (GICAT), que s’est procuré le journal La Tribune. De quoi pousser l’Assemblée nationale à lancer une mission sur ce sujet, en raison des risques économiques que cela pourrait entraîner.
Le GICAT dénote en effet une vraie réticence de la part des banques pour accompagner les entreprises de ce secteur dans leur développement et leurs exportations. Une situation qui s’est installée depuis deux ans. Et qui s’expliquerait par l’importance qu’ont pris les avocats au sein des institutions bancaires, qui y voient désormais un problème éthique.
Le GICAT dénote en effet une vraie réticence de la part des banques pour accompagner les entreprises de ce secteur dans leur développement et leurs exportations. Une situation qui s’est installée depuis deux ans. Et qui s’expliquerait par l’importance qu’ont pris les avocats au sein des institutions bancaires, qui y voient désormais un problème éthique.