Un retrait temporaire des troupes Chammal en Irak
Le coronavirus et ses conséquences géopolitiques, et militaires. L'État-Major de la Défense a indiqué que la France allait rapatrier « jusqu'à nouvel ordre le personnel de l'opération Chammal déployé en Irak ». Ce qui constitue un contingent d'environ 200 hommes. Une décision prise suite à la propagation de l'épidémie de coronavirus.
Ce retrait est donc a priori temporaire. Il a été décidé en coordination avec le gouvernement irakien, ainsi que la coalition internationale emmenée sur place par les États-Unis. À compter du jeudi 26 mars, il n'y a donc plus de troupes Chammal en Irak. Il s'agit de la seconde décision prise dans le cadre du conflit irakien, suite à la pandémie mondiale de Covid-19.
Ce retrait est donc a priori temporaire. Il a été décidé en coordination avec le gouvernement irakien, ainsi que la coalition internationale emmenée sur place par les États-Unis. À compter du jeudi 26 mars, il n'y a donc plus de troupes Chammal en Irak. Il s'agit de la seconde décision prise dans le cadre du conflit irakien, suite à la pandémie mondiale de Covid-19.
Un retrait qui fait tâche d'huile
En fin de semaine dernière, l'armée américaine avait elle-aussi décidé de rapatrier une partie de ses troupes sur place. Des décisions qui semblent par ailleurs faire tâche d'huile puisque les Britanniques, ainsi que les forces tchèques, ont également annoncé un retrait, soit total, soit partiel, de leurs forces sur le sol irakien.
Une épidémie qui pousse donc les acteurs de ce conflit à revoir leur engagement, pour des raisons sanitaires. Un retrait délicat puisque l'idée n'est évidemment pas de faire croire sur la scène internationale que la coalition engagée en Irak se retire totalement du conflit contre l'État islamique. Une zone par ailleurs au coeur d'une discorde entre les États-Unis, et l'Iran.
Une épidémie qui pousse donc les acteurs de ce conflit à revoir leur engagement, pour des raisons sanitaires. Un retrait délicat puisque l'idée n'est évidemment pas de faire croire sur la scène internationale que la coalition engagée en Irak se retire totalement du conflit contre l'État islamique. Une zone par ailleurs au coeur d'une discorde entre les États-Unis, et l'Iran.