L'évolution militaire des drones
Les drones ne sont plus une légende au sein des armées du monde entier. Ces appareils sont de plus en plus utilisés, tantôt pour l’observation, la surveillance et la prise de renseignements, tantôt pour frapper des cibles bien précises. Mais cette technologie est en perpétuelle évolution, la preuve avec les « drones swarms », ces essaims de drones, qui représentent l’avenir du drone militaire.
Récemment, la Chine avait avoué être en train de tester ce genre de technologies. Dernièrement, c’est l’armée britannique qui a reconnu s’être engouffrée dans la brèche. Cité par le quotidien The Telegraph, le fabricant de drones Blue Bear a admis être sur le point de mettre en œuvre des essaims de drones, d’ici six mois. Ces drones devaient initialement être mis en service fin 2019. Une date reportée en raison de la pandémie de Covid-19.
Récemment, la Chine avait avoué être en train de tester ce genre de technologies. Dernièrement, c’est l’armée britannique qui a reconnu s’être engouffrée dans la brèche. Cité par le quotidien The Telegraph, le fabricant de drones Blue Bear a admis être sur le point de mettre en œuvre des essaims de drones, d’ici six mois. Ces drones devaient initialement être mis en service fin 2019. Une date reportée en raison de la pandémie de Covid-19.
Un investissement de 4,5 millions d'euros
Ce déploiement d’une vingtaine de drones capables d’évoluer en réseau représente un investissement de quatre millions de livres, soit 4,5 millions d’euros, pour le ministère de la Défense britannique (MoD). Ces drones ont déjà été testés, notamment sur une base de la Royal Air Force du Lincolnshire. Ils ont l’avantage d’être petits, rapides, invisibles au radar et surtout peu coûteux, en comparaison avec des drones classiques.
À terme, l’utilisation de tels essaims de drones pourrait être multiple : de la cyber-attaque à des frappes suicides. De plus en plus d’armées mesurent d’ailleurs aujourd’hui le potentiel de ces appareils. Tous comme leurs ennemis. À l’image de l’État islamique, qui a déjà montré qu’il avait démocratisé l’utilisation de petits drones, à l’efficacité redoutable.
À terme, l’utilisation de tels essaims de drones pourrait être multiple : de la cyber-attaque à des frappes suicides. De plus en plus d’armées mesurent d’ailleurs aujourd’hui le potentiel de ces appareils. Tous comme leurs ennemis. À l’image de l’État islamique, qui a déjà montré qu’il avait démocratisé l’utilisation de petits drones, à l’efficacité redoutable.