Un mort, neuf blessés
Defense.gouv
Samedi 22 janvier dernier, le camp militaire français de Gao, au Mali, a été pris pour cible par plusieurs éléments jihadistes qui s’en sont pris à l’enceinte, à l’aide d’une dizaine d’obus de mortier. Une attaque qui a fait neuf blessés côté Français, et un mort, le brigadier Alexandre Martin. Il appartenait au 54ème régiment d’artillerie de Hyères. Malgré une prise en charge immédiate, le soldat a succombé rapidement à ses blessures.
Dans un communiqué, la ministre des Armées Florence Parly s’est inclinée « avec un profond respect devant la mémoire du brigadier Martin, mort pour la France ». Le ministère des Armées a également présenté « ses condoléances à la famille et aux proches du brigadier Martin » tout en réaffirmant sa détermination à « combattre le terrorisme qui sévit au Sahel et s’en prend aux populations civiles ».
Dans un communiqué, la ministre des Armées Florence Parly s’est inclinée « avec un profond respect devant la mémoire du brigadier Martin, mort pour la France ». Le ministère des Armées a également présenté « ses condoléances à la famille et aux proches du brigadier Martin » tout en réaffirmant sa détermination à « combattre le terrorisme qui sévit au Sahel et s’en prend aux populations civiles ».
Une réorganisation des troupes françaises au Mali
Peu de temps après l’attaque contre le camp militaire de Gao, des hélicoptères de combat de l’ALAT ont décollé afin de traquer et neutraliser les éléments jihadistes, responsables des tirs de mortier. Une opération qui s’est soldée par une réussite totale, d’après l’état-major français. Cette attaque intervient dans un contexte délicat pour la coopération entre la France et le Mali, dans la lutte contre le terrorisme au Sahel.
Après neuf ans de présence sur place, l’opération Barkhane voit sa fin programmée s’annoncer. D’ici 2023, la France devrait réduire sa présence sur place, en passant de 5.000 soldats à 2.500 voire 3.000. Et cela après le départ des forces militaires françaises de trois bases clés, situées à Tessalit, Kidal et Tombouctou. Le tout dans une crise ouverte avec la junte malienne au pouvoir.
Après neuf ans de présence sur place, l’opération Barkhane voit sa fin programmée s’annoncer. D’ici 2023, la France devrait réduire sa présence sur place, en passant de 5.000 soldats à 2.500 voire 3.000. Et cela après le départ des forces militaires françaises de trois bases clés, situées à Tessalit, Kidal et Tombouctou. Le tout dans une crise ouverte avec la junte malienne au pouvoir.