De nouvelles accusations maliennes envers la France
L’opération Barkhane est terminée. Et ainsi donc, l’Armée française apporterait un soutien aux groupes jihadistes et à divers réseaux d’espionnage. Ces allégations proviennent du pouvoir malien, en l’occurrence de la junte militaire au pouvoir. Dans une lettre adressée mercredi 17 août dernier à la présidence chinoise du Conseil de sécurité de l’ONU, le Mali accuse donc la France d’actes d’agression commis sous forme de violation de la souveraineté du pays.
Dans cette lettre, le pouvoir malien, qui réclame une réunion d’urgence à l’ONU pour aborder la question, accuse la France de violation de son espace aérien, mais également d’apporter un soutien aux groupes armés jihadistes ainsi qu’à divers réseaux d’espionnage. Un comble pour un pays qui a combattu ces mêmes groupes pendant neuf années d’engagement au Sahel.
Dans cette lettre, le pouvoir malien, qui réclame une réunion d’urgence à l’ONU pour aborder la question, accuse la France de violation de son espace aérien, mais également d’apporter un soutien aux groupes armés jihadistes ainsi qu’à divers réseaux d’espionnage. Un comble pour un pays qui a combattu ces mêmes groupes pendant neuf années d’engagement au Sahel.
Un démenti officiel de la France
Le Mali affirme détenir plusieurs éléments de preuve afin d’étayer ses accusations. La junte va même jusqu’à « se réserver le droit de faire usage de la légitime défense » en cas de poursuite des « agissements français ». Ce qui risque d’être compliqué alors que le dernier soldat français a quitté le sol malien avant l’été. Et que certains types d’appareils cités dans la lettre, comme les hélicoptères Chinook, n’appartiennent même pas à la force Barkhane…
Afin d’éviter de jeter de l’huile sur le feu, le ministère des Affaires étrangères français a sobrement condamné « la multiplication des manipulations de l’information ». De son côté, l’ambassade de France au Mali a rappelé que l’Hexagone n’avait évidemment jamais soutenu, « directement ou indirectement, ces groupes terroristes ». Pour rappel, 58 soldats français sont morts au Sahel depuis l’engagement de l’Hexagone dans la région.
Afin d’éviter de jeter de l’huile sur le feu, le ministère des Affaires étrangères français a sobrement condamné « la multiplication des manipulations de l’information ». De son côté, l’ambassade de France au Mali a rappelé que l’Hexagone n’avait évidemment jamais soutenu, « directement ou indirectement, ces groupes terroristes ». Pour rappel, 58 soldats français sont morts au Sahel depuis l’engagement de l’Hexagone dans la région.