La FEP, un outil au service de l'Ukraine ?
L’Ukraine manque d’armes, de munitions, et elle le fait savoir. Parmi les organisations ayant répondu présent au soutien ukrainien, figure l’Union européenne, qui a (re)découvert qu’une guerre pouvait tout à fait se jouer à ses portes. Les demandes pressantes de l’Ukraine à recevoir du matériel de guerre ont visiblement poussé l’Union européenne à accélérer la cadence en la matière.
Encore faut-il le pouvoir. Pour cela, l’Union européenne peut compter sur la Facilité européenne pour la paix (FEP), une entité extrabudgétaire ayant pour objectif d’améliorer la capacité de l’Union européenne à prévenir les conflits, à consolider la paix et à renforcer la sécurité internationale en permettant le financement d’actions opérationnelles qui relèvent de la politique étrangère et de sécurité commune (PESC).
Encore faut-il le pouvoir. Pour cela, l’Union européenne peut compter sur la Facilité européenne pour la paix (FEP), une entité extrabudgétaire ayant pour objectif d’améliorer la capacité de l’Union européenne à prévenir les conflits, à consolider la paix et à renforcer la sécurité internationale en permettant le financement d’actions opérationnelles qui relèvent de la politique étrangère et de sécurité commune (PESC).
Un budget de 5,7 milliards d'euros
Cette FEP a été dotée d’un budget de 5,7 milliards d’euros pour la période 2021-2027. Sur ce budget, 3,5 milliards d’euros ont déjà été prélevés pour financer l’aide militaire à l’Ukraine. Et cela risque de se poursuivre encore. D’après l’AFP, Josep Borrell, le Haut représentant de l’Union pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, préconise désormais de prélever un milliard d’euros de cette dotation pour livrer 250.000 obus de 155mm.
Des obus qui équiperont les batteries CAESAr notamment. Cette proposition de Josep Borrell sera discutée le 7 mars prochain, à Stockholm, lors d’une réunion informelle des 27 ministres de la Défense des États membres de l’Union européenne. Une fois la commande passée, et si elle passe, il faudra ensuite la produire. Mais c’est une autre histoire…
Des obus qui équiperont les batteries CAESAr notamment. Cette proposition de Josep Borrell sera discutée le 7 mars prochain, à Stockholm, lors d’une réunion informelle des 27 ministres de la Défense des États membres de l’Union européenne. Une fois la commande passée, et si elle passe, il faudra ensuite la produire. Mais c’est une autre histoire…