Se préparer à des combats aériens de haute intensité
Durant trois semaines, rapporte France info, les forces aériennes françaises ont mené un exercice de grande envergure baptisé Volfa. Le principe d’un tel exercice est simple : opposer l’État français, et donc ses forces armées, à un État belligérant de même envergure, de même puissance. Rien à voir avec les djihadistes que les forces aériennes bombardent actuellement au Sahel et en Syrie.
Le but de l’exercice Volfa est donc d’opposer aux pilotes français et à leurs moyens, des moyens et des pilotes de qualité identique. Un combat d’égal à égal, beaucoup plus dangereux, beaucoup plus difficile, dans lequel les pilotes tricolores doivent apprendre à gagner la supériorité aérienne, le tout dans un temps donné. Un exercice passionnant, et qui montre que l’Armée de l’air se prépare à toutes les éventualités.
Le but de l’exercice Volfa est donc d’opposer aux pilotes français et à leurs moyens, des moyens et des pilotes de qualité identique. Un combat d’égal à égal, beaucoup plus dangereux, beaucoup plus difficile, dans lequel les pilotes tricolores doivent apprendre à gagner la supériorité aérienne, le tout dans un temps donné. Un exercice passionnant, et qui montre que l’Armée de l’air se prépare à toutes les éventualités.
Les moyens nécessaires
Cet exercice, qui ne s’est pas déroulé sur simulateur, mais bien dans le ciel européen, a été effectué du 3 au 22 novembre dernier. Il opposait nos pilotes français à leurs homologues italiens, espagnols et portugais. Le tout coordonné par un système de radars au sol, mais également des liaisons spécialisées et un ensemble de logiciel spécial, précise France info.
À cette occasion, et alors que ses pilotes évoluaient en exercice au-dessus du Massif central, le général Matthieu Pélissier, commandant des forces aériennes françaises, a pu expliquer à France info les besoins de l’Armée de l’air en cas d’engagement à haute intensité : des chasseurs bien évidemment, mais également des drones, des appareils de transport pour déployer des unités aéroportées, ainsi que des hélicoptères pour les unités non-conventionnelles.
À cette occasion, et alors que ses pilotes évoluaient en exercice au-dessus du Massif central, le général Matthieu Pélissier, commandant des forces aériennes françaises, a pu expliquer à France info les besoins de l’Armée de l’air en cas d’engagement à haute intensité : des chasseurs bien évidemment, mais également des drones, des appareils de transport pour déployer des unités aéroportées, ainsi que des hélicoptères pour les unités non-conventionnelles.